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Géorgie: les dérives de la puissante église orthodoxe

Le 5 juillet dernier, le parlement géorgien donnait pour la première fois une reconnaissance officielle aux autres religions que l’Orthodoxie géorgienne. Mais la loi a provoqué la colère du patriarche Ilia II, qui s’est manifestée dans les rues par des slogans xénophobes de fidèles et de prêtres extrémistes. Véritable bombe sociale, cette affaire jette une lumière inattendue sur les dérives d’une église très puissante qui, vingt ans après l'implosion de l'URSS, concentre en son sein religion, politique et nationalisme.

Frédéric Pfyffer a rencontré Irakli Alassania, leader de l'un des principaux partis d'opposition. Il critique lui aussi cette nouvelle loi, mais plus sur la forme que sur le contenu.
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