"De la rue au gouvernement", tel est le slogan de la gauche de la gauche pour soutenir son candidat Jean-Michel Dolivo. L'actuel député d'Ensemble à gauche au Grand Conseil briguera une place au gouvernement cantonal lors de l'élection complémentaire au printemps prochain.
Devant la presse, Ensemble à Gauche a indiqué vouloir un changement de cap au Conseil d'Etat après "sept ans de gouvernance libérale sous l'ère de Brouillard et Malice". Le mouvement entend apporter une alternative écologiste, sociale et féministe contre toutes formes de discrimination.
Jean-Michel Dolivo, député depuis 2007 et aujourd'hui âgé de 67 ans, a présenté les grandes lignes de son programme, avec notamment un soutien à la grève des femmes le 14 juin prochain et la gratuité des transports publics. Il s'est aussi prononcé contre l'actuelle politique de renvoi des demandeurs d'asile et milite pour un salaire minimum de 4500 francs net par mois.
Le POP absent devant la presse
Le député est soutenu par trois des composantes d'Ensemble à Gauche à savoir SolidaritéS, Décroissance-Alternatives et Solidarité & Ecologie. Le POP, quatrième composante, n'était en revanche pas autour de la table pour des raisons qui restent floues.
Du côté d'Ensemble à Gauche, on parle de politique de la chaise vide. Depuis le mois de juin, différentes réunions ont été organisées et le POP n'y a jamais pris part. Ce parti affirme pour sa part ne pas avoir été informé de la candidature officielle d'Ensemble à Gauche, dont il fait pour l'heure toujours partie.
Le divorce semble ainsi bel et bien prononcé, car selon la coalition Ensemble à Gauche, le POP fera cavalier seul lors des élections fédérales de 2019.
boi avec sc et ats
Stéphane Montagero renonce dans le camp socialiste
Du côté du Parti socialiste, Rebecca Ruiz devrait être la seule candidate en lice pour succéder à Pierre-Yves Maillard.
Le député Stéphane Montagero, qui avait manifesté son intérêt, a annoncé jeudi qu'il renonçait à se porter candidat, estimant que Rebecca Ruiz est la meilleure carte à jouer pour garder la majorité de gauche au gouvernement vaudois. Il l'invite donc à se lancer dans la course.