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Le suisse allemand pourrait être étudié dans les écoles neuchâteloises

Le suisse-allemand, pourrait bientôt être enseigné à l'école... Genève s'y essait déjà, le canton de Neuchâtel y songe...
Le suisse-allemand, pourrait bientôt être enseigné à l'école... Genève s'y essayait déjà, le canton de Neuchâtel y songe... / 19h30 / 2 min. / le 20 février 2019
Le Grand Conseil neuchâtelois a accepté mercredi de se pencher sur la question de l'apprentissage du suisse allemand à l'école. Certains cantons romands proposent d'ores et déjà de tels cours aux élèves, notamment à Genève.

"L'école est vraiment le terreau propice pour pouvoir approcher une autre langue, mais aussi une autre culture. Dans le monde professionnel, connaître le suisse allemand permet aussi une qualification et un salaire supérieurs", déclare Monika Maire-Hefti, conseillère d'Etat neuchâteloise.

Neuchâtel pourrait donc s'inspirer du modèle genevois. Une sensibilisation au suisse allemand est proposée depuis huit ans dans le canton aux élèves de l'école secondaire inscrits en section "langues vivantes".

Sensibilisation

A Confignon (GE), une classe du Cycle d'orientation de Vuillonnex suit un cours de sensibilisation aux dialectes et à la culture suisses alémaniques. "Le but, c'est vraiment qu'ils entendent, qu'ils comprennent un peu et qu'ils ne soient pas trop choqués quand ils se rendent dans les cantons germanophones", explique l'enseignante Eva-Maria Schwab.

Dans le reste de la Suisse romande, ce type d'enseignement est plutôt rare: à part Genève, seules certaines écoles du Jura bernois proposent des cours facultatifs de suisse allemand.

Pas dans le plan d'études

Ailleurs en Suisse romande, on préfère se concentrer sur l'enseignement de l'allemand et confronter les élèves aux dialectes lors d'échanges linguistiques.

"Aujourd'hui, nous ne véhiculons pas uniquement des langues par l'apprentissage de vocabulaire et de grammaire. Le francophone qui va voir ou être en contact avec un Alémanique reviendra avec des expressions", assure Jean-François Bouquet, chef de service adjoint du service de l'enseignement obligatoire francophone du canton de Fribourg.

Le contact avec le suisse allemand n'est pas prévu par le plan d'études romand. Chaque canton, école, voire enseignant, est donc libre de le proposer ou non à ses élèves.

Elodie Botteron/gma

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