L'esprit des lieux

Grand Format Reportages

RTSinfo

Introduction

La RTS vous emmène aux quatre coins de la Suisse à la découverte de lieux de mémoire, auxquels sont attribuées des vertus particulières, des sites dont la riche histoire se mêle aux idées ou à la spiritualité, des destinations de pèlerinage ou de tourisme.

L'esprit des lieux 1
La chapelle du Vorbourg, dans le Jura

RTSinfo - Gaël Klein

Située sur les hauteurs de Delémont, la Chapelle du Vorbourg, construite au 12e siècle, fête cette année les 150 ans du couronnement de la statue de la vierge Marie. Ce lieu de pèlerinage attire chaque jours des fidèles en nombre.

C'est le cas de Béatrice, 80 ans, qui vient tous les matins depuis des années et arrose les fleurs devant la croix. "Lors de soucis passagers dans la famille, j'avais promis qu'aussi longtemps que je pourrais marcher, je monterais au Vorbourg", raconte l'octogénaire qui dit se sentir "en paix" dans ce lieu.

Beaucoup de gens viennent ici apporter leurs secrets.

Bernard Miserez

La RTS a également suivi dans son rituel matinal le père Bernard Miserez, le gardien du temple. Pour lui, l'attrait de la chapelle du Vorbourg tient d'une part à son emplacement et, d'autre part, au fait qu'elle soit "dédiée à la Vierge Marie".

"Quand les gens sont débordés par la détresse (...), ils sont comme des navires qui cherchent un port d'attache", illustre l'homme d'église. "Alors beaucoup de gens viennent ici apporter leurs secrets."

La Chapelle du Vorbourg en serait presque victime de son succès. Le dimanche l'affluence est telle, explique le père Miserez, qu'il envisage de faire une deuxième messe.

>> Ecouter le reportage de Gaël Klein :

La Chapelle du Vorbourg. [RTSinfo - Gaël Klein]RTSinfo - Gaël Klein
La Matinale - Publié le 22 juillet 2019

L'esprit des lieux 2
L’île-couvent de Rheinau, dans le canton de Zurich

RTSinfo - Séverine Ambrus

Sise sur le Rhin, à la frontière avec l'Allemagne, l'île-abbaye de Rheinau (ZH) est un ancien couvent de Bénédictins qui constitue l'un des plus beaux sites baroques en Suisse.

Mais ce lieu spirituel a aussi abrité les tourments de l'esprit.

Entre la seconde moitié du 19e siècle et le tout début du 21e, le couvent de Rheinau a été l'un des plus importants hôpitaux psychiatriques de Suisse et a marqué l'histoire de la médecine du pays. Eugen Bleuler, le premier psychiatre à développer le concept de schizophrénie, y a notamment exercé.

L'hôpital psychiatrique a quitté l'île de Rheinau en 2000. Une partie du site a été transformée en fondation pour les jeunes musiciens, avec le financement de l'UDC Christoph Blocher.

Projet de musée

De nombreux bâtiments, datant tous aussi de l'époque baroque, restent toutefois inoccupés. Daniel Grob, un médecin originaire de la région aujourd'hui à la retraite, tente depuis cinq ans d'y créer

un musée consacré à l'histoire de Rheinau et de son hôpital.

Outre la grande valeur architecturale de l'endroit, les archives de l'hôpital constituent l'une des plus grandes collections d'oeuvres de patients psychiatriques en Suisse.

Ce vaisseau fantôme n'attend que les financements du canton de Zurich pour revivre et être montré au public.

>> Ecouter le reportage de Séverine Ambrus :

L’île-couvent de Rheinau (3) [RTSinfo - Séverine Ambrus]RTSinfo - Séverine Ambrus
La Matinale - Publié le 23 juillet 2019

L'esprit des lieux 3
Le "cimetière des Rois" à Genève

RTS - Adrien Krause
Tombe de Charles Pictet. [Wikimedia Commons - Yann Forget]
Tombe de Charles Pictet. [Wikimedia Commons - Yann Forget]

A Genève, le cimetière de Plainpalais, aussi appelé "cimetière des Rois" abrite les sépultures de nombreuses personnalités genevoises et internationales qui ont marqué la région.

Pour Daniel Vuillamy, membre de l'Association des guides du patrimoine, ce cimetière -le plus ancien de Genève- "est un merveilleux livre d'histoire".

"Au milieu du 19e siècle, on a progressivement pris l'habitude de ne plus enterrer ici que les gens qui ont une certaine notoriété", comme des politiciens, des artistes ou des scientifiques, explique le spécialiste.

Au fil du temps, "presque naturellement", ce lieu est en quelque sorte devenu le "Panthéon de Genève" ainsi qu'un lieu de promenade et de pèlerinage. Parmi les quelque 350 sépultures qui s'y trouvent, l'une des plus célèbres est celle du Réformateur

Jean Calvin.

Ce cimetière est un merveilleux livre d'histoire.

Daniel Vuillamy, membre de l'Association des guides du patrimoine

De nombreux visiteurs déposent des messages sur les sépultures. La tombe de l'écrivain d'origine argentine Jorge Luis Borjes, décédé à Genève, est par exemple ornée de lettres d'admirateurs. Pour les Argentins qui passent par Genève, elle est même devenue une sorte de rite touristique, explique Daniel Vuillamy.

>> Ecouter le reportage d'Adrien Krause :

Rue des Rois, Genève, avec le cimetière à gauche. [Wikimedia Commons - Yann Forget]Wikimedia Commons - Yann Forget
La Matinale - Publié le 24 juillet 2019

L'esprit des lieux 4
L'Espace noir, à Saint-Imier

Google Streetview

Saint-Imier, dans le Jura bernois, est le berceau de l’anarchisme. Dans les années 1870, en pleine révolution industrielle, le théoricien de l'anarchisme Mikhaïl Bakounine et ses camarades travailleurs y ont posé les bases de la pensée libertaire.

"Des événements centraux ont eu lieu [à Saint-Imier] au début du mouvement anarchiste au niveau mondial (...), et c'est aussi l'endroit où il y a eu une très forte mobilisation anarchiste, dont les horlogers anarchistes", indique Florian Eitel, spécialiste de ce mouvement en Suisse.

Pour les anarchistes, faire des bustes ou des noms de rues c'est aussi un acte autoritaire.

Florian Eitel, historien

Aujourd'hui, malgré l'existence d'une rue Bakounine à Saint-Imier, "il n'y a pas vraiment de visibilité mémorielle de l'anarchisme", relève l'historien. Ce qui s'explique en grande partie par le fait que, pour les anarchistes, "faire des bustes ou des noms de rues c'est aussi un acte autoritaire".

Mais la mémoire du mouvement est entretenue par le collectif Espace Noir, créé au milieu des années 1980. "Un centre culturel et social autogéré, avec un cinéma, une salle de spectacle, une librairie, un bistrot, un endroit où on reçoit tous les journaux militants (...) et une galerie d'exposition qui mène aux appartements", décrit Michel Némitz, membre du collectif quasiment depuis ses débuts.

"Pour nous ce qui compte, souligne-t-il, c'est (...) montrer l'exemple avec un lieu où on vit une réalité auto-gestionnaire, où tout le monde est égal et participe aux décisions".

>> Ecouter le reportage d'Alain Arnaud :

Saint-Imier et le Jura bernois à la fin du 19e siècle. [S. Clément & fils]S. Clément & fils
La Matinale - Publié le 25 juillet 2019

L'esprit des lieux 5
L’Ermitage de la Madeleine, dans le canton de Fribourg

Fribourg Region - Nadina Ruffini

Les grottes de l'Ermitage de la Madeleine à Räsch, à quelques kilomètres au nord de Fribourg, ont été creusées dans les falaises qui surplombent le lac artificiel de Schiffenen.

La première mention de cet ermitage remonte à 1448. "Mais il est probablement plus ancien", explique Aloys Lauper, le chef du service adjoint des biens culturels du canton de Fribourg. "Sur ces falaises, il y avait déjà de l'habitat troglodyte autrefois, donc ce pourrait être un établissement avec une origine médiévale".

Cet ermitage se caractérise notamment par des pièces particulièrement spacieuses, on n'y est pas à l'étroit. Composé de différents espaces, il a une longueur totale de 120 mètres.

Visiteurs célèbres

"Cet ermitage est, dans son genre, le plus grand de Suisse, c'est probablement même la plus grande habitation troglodyte de Suisse", pointe Aloys Lauper.

Le spécialiste note que sa taille exceptionnelle a contribué à sa grande notoriété dès le 18e siècle. L'Ermitage de la Madeleine a d'ailleurs été visité par des personnages célèbres dont l'impératrice Marie-Louise, la deuxième femme de Napoléon, ou encore l'écrivain Alexandre Dumas.

Parmi les autres atouts de ce lieu: une grande chapelle dotée d'une "extraordinaire cheminée au-dessus de la sacristie", cite Aloys Lauper, et son clocher creusés dans la mollasse, qui était "l'attraction de l'ermitage".

>> Ecouter le reportage de Maurice Doucas : Ce lieu est mentionné pour la première fois en 1448. [flickr - Chantal Codourey Piguet]
Ce lieu est mentionné pour la première fois en 1448. [flickr - Chantal Codourey Piguet]

L'esprit des lieux 6
Crêt-Bérard, dans le canton de Vaud

Wikimedia Commons - SlvrKy

Crêt-Bérard, dans le canton de Vaud, est situé sur une colline où les bergers s’arrêtaient autrefois pour reposer leurs moutons et se recueillir (en patois savoyard, "crêt bérard" signifie la "colline du berger"), précise le site de l'institution.

A la moitié du 20e siècle, sous l’impulsion de leur aumônier, les jeunes protestants vaudois ont décidé d’y ériger une maison "pour la jeunesse, l’Eglise et le Pays". Des milliers de jeunes du canton ont oeuvré sur le chantier qui a duré quatre ans, de 1949 à 1953.

Depuis ses origines, Crêt-Bérard est organisé en

fondation privée. L’institution est dirigée par un pasteur dont le traitement est assumé par l’Eglise Evangélique Réformée du canton de Vaud. Le pasteur Alain Monnard y est résident depuis 2013.

Concilier la fête et le recueillement

C'est à son initiative que l'institution, à la base religieuse et spirituelle, s'est ouverte à l'hôtellerie pour garantir son avenir. Crêt-Bérard accueille aujourd'hui aussi bien des mariages et des touristes de passage, que des camps bibliques pour les enfants durant l'été.

Mais alors comment concilier la fête et le recueillement? Pour le pasteur Alain Monnard, l'important est de "répartir dans le temps et (...) dans l'espace".

"Quand il s'agit d'un mariage, il est important pour nous que la fête soit une vraie fête (...) donc les gens ont toute la maison, comme ça ils se sentent vraiment à l'aise et il n'y a pas de difficultés de cohabitation", a-t-il expliqué à la RTS.

>> Ecouter le reportage de Sarah Clément :

Le cloître de Crêt-Bérard. [RTSinfo - Sarah Clément]RTSinfo - Sarah Clément
La Matinale - Publié le 29 juillet 2019

L'esprit des lieux 7
Le Monte Verità, au Tessin

Fondation Monte Verità - ivana de maria

Le Monte Verità domine Ascona et le lac Majeur, au Tessin. Dès le début du 20e siècle, des communautés utopiques élisent domicile sur cette colline boisée à laquelle certains prêtent un magnétisme particulier.

Ces "hippies" avant l'heure prônent l'amour libre et le rapprochement avec la nature, rejettent farouchement la société industrielle, se nourrissent de ce qui pousse dans leurs potagers... Un sanatorium végétarien voit le jour en 1905. Le Monte Verità devient le centre d'un mouvement auquel prennent part de nombreux intellectuels et artistes européens.

L'utopie prend fin avec la Première Guerre Mondiale. Dans les années 1920, la colline change plusieurs fois de propriétaire avant d’être rachetée, en 1926, par le banquier allemand Eduard von der Heydt, féru d’art, qui y fait construire un hôtel dans le style Bauhaus par l’architecte allemand Emil Fahrenkamp.

A l'issue de la Seconde Guerre Mondiale Eduard von der Heydt, accusé de complaisance avec le régime nazi, cède la colline au canton du Tessin. Dans son testament, le baron demande que le lieu soit consacré à la culture. Aujourd'hui, le Monte Verità abrite plusieurs musées.

>> Ecouter le reportage de Nicole Della Pietra :

Au début du 20e siècle, les membres de la communauté du Monte Verità s’habillent de chasubles en lin ou en coton, les hommes portent les cheveux longs, les femmes s'émancipent. [Fondation Monte Verità]Fondation Monte Verità
La Matinale - Publié le 30 juillet 2019

L'esprit des lieux 8
La synagogue de La Chaux-de-Fonds

RTSinfo - Etienne Kocher

Bâtiment incontournable de La Chaux-de-Fonds, la synagogue fait partie intégrante de l'urbanisme horloger et témoigne d'une riche histoire. Elle a été construite il y a plus de 120 ans, au moment de l'âge d'or de la ville et de sa communauté juive.

Le choix de l'ériger en plein centre-ville est en lui-même "révélateur de l'acceptation, au moment de la construction, d'une synagogue à La Chaux-de-Fonds", souligne Bertrand Leitenberg, président de la communauté israélite du canton de Neuchâtel.

En 1896, année de la construction, environ 600 ou 700 juifs habitaient La Chaux-de-Fonds, raconte Bertrand Leitenberg, mais c'est au début du 20e siècle que la communauté a été la plus nombreuse, avec l'arrivée de réfugiés juifs venus des pays d'Europe de l'est.

La synagogue est au centre de la ville, ce qui est révélateur de l'acceptation.

Bertrand Leitenberg, président de la communauté israélite du canton de Neuchâtel

"On a eu jusqu'à 1000 juifs au maximum à La Chaux-de-Fonds", explique le président de la communauté. "Ils ont contribué à développer l'industrie horlogère"

et ont "investi dans la ville" pour en faire une ville culturelle et sportive, note Bertrand Leitenberg.

Mais aujourd'hui, la communauté s'est rétrécie et la synagogue est devenue bien trop grande pour ceux qui restent. "Le vendredi soir, on est une petite dizaine, hommes et femmes mélangés", alors les offices ont lieu dans la petite synagogue, au rez inférieur, pas dans la grande synagogue, explique Bertrand Leitenberg.

La grande salle, richement décorée, ne s'ouvre plus aujourd'hui que sur demande ou lors d'évènements particuliers, des concerts par exemple.

>> Ecouter le reportage d'Etienne Kocher :

La grande salle de la synagogue de la Chaux-de-Fonds ne s'ouvre plus aujourd'hui que sur demande ou lors d'évènements particuliers. [RTSinfo - Etienne Kocher]RTSinfo - Etienne Kocher
La Matinale - Publié le 31 juillet 2019

L'esprit des lieux 9
L'ermitage de Nicolas de Flüe, en Suisse centrale

RTS - Delphine Gendre
La maison où Nicolas de Flüe a vécu pendant 20 ans avec sa femme et ses enfants jusqu’à son départ pour sa vie d’ermite en 1467. [Bruder-Klausen-Stiftung]
La maison où Nicolas de Flüe a vécu pendant 20 ans avec sa femme et ses enfants jusqu’à son départ pour sa vie d’ermite en 1467. [Bruder-Klausen-Stiftung]

Le Flüeli Ranft, dans le canton d'Obwald, est à la fois le coeur géographique et le coeur spirituel de la Suisse. C'est là qu'au 15e siècle Nicolas de Flüe est né et a vécu avec ses dix enfants, avant de choisir de se consacrer à la contemplation et la prière, renonçant à toute nourriture.

Le saint patron de la Suisse est encore très présent dans l'esprit des habitants de la région. Et près de 600 ans après sa mort, le village attire encore de nombreux pèlerins.

"Nous remettons nos enfants à Saint-Nicolas (...), qu'ils soient toujours en paix grâc

Dans la chapelle du Ranft, une peinture qui illustre le départ de Nicolas. [RTS - Delphine Gendre]
Dans la chapelle du Ranft, une peinture qui illustre le départ de Nicolas. [RTS - Delphine Gendre]

e à sa main bienveillante", témoigne ainsi un couple en pèlerinage rencontré à la sortie de l'église où se trouve la tombe de Nicolas de Flüe.

Patron de la paix

Avec le Chapelain de la Fondation Bruder Klaus, Pater Josef Rosenast, la RTS a suivi les traces de ce paysan qui a marqué l'histoire de la Suisse. Première étape, la maison où Frère Nicolas a habité avec sa famille.

Un ex-voto dans l'ermitage de Ranft. [RTS - Delphine Gendre]
Un ex-voto dans l'ermitage de Ranft. [RTS - Delphine Gendre]

Puis, direction le Ranft, où il a vécu en ermite pendant 20 ans. La maisonnette exiguë de l'ermite est accolée à une petite chapelle.

L'habitation comporte deux petites fenêtres: l'une donne dans la chapelle, l'autre sur l'extérieur. "Pour [Frère Nicolas] il était très important de rester en contact avec les hommes", explique Josef Rosenast.

Des puissants de toute l'Europe sont d'ailleurs venus à l'ermitage faire appel à la sagesse du Frère Nicolas. Beaucoup de croyants attribuent à Nicolas de Flüe d'avoir épargné les conflits à la Suisse, raison pour laquelle il est aussi considéré comme le patron de la paix.

>> Ecouter le reportage de Delphine Gendre :

La petite chapelle accolée à la maisonnette de l'ermite. [Bruder-Klausen-Stiftung]Bruder-Klausen-Stiftung
La Matinale - Publié le 1 août 2019

L'esprit des lieux 10
L’Ermitage de Longeborgne, en Valais

RTSinfo - Yves Terrani

C'est par un sentier escarpé, la rivière Borgne en contrebas, que l'on monte à l’Ermitage de Longeborgne, en Valais. Niché en pleine nature juste au-dessus de Bramois, surplombé par de hautes falaises, le sanctuaire a vu le jour en 1522.

Franciscains, Ermites et Capucins l'ont occupé jusqu'en 1924, date à laquelle sont arrivés les Bénédictins, les actuels desservants.

Dans la paroi rocheuse, des grottes logent deux chapelles. L'une est dédiée à Notre-Dame de Compassion, beaucoup sollicitée par les couples qui ont des difficultés à concevoir, l'autre à Saint-Antoine de Padoue.

Quelqu'un qui se sait aimé peut souvent trouver les meilleures solutions lui-même.

Le père François de Longeborgne

"C'est un lieu très aimé de tout le centre du Valais", a confié à la RTS le père François, résident de Longeborgne. "Il y en a qui sentent de 'bonnes ondes' mais surtout il y en a qui sentent cette paix intérieure qu'on vient chercher."

L’Ermitage de Longeborgne abrite la plus importante collection d'ex-votos du Valais, ces tableaux, objets ou plaques portant une formule de reconnaissance pour un voeu exaucé. Il y en a près de 200, dont le plus ancien remonte au 17e siècle.

Faut-il comprendre qu'à Longeborgne, de nombreux miracles se produisent? Pour le père François, ce qui est sûr, c'est que "quelqu'un qui se sait écouté, qui se sait aimé, peut souvent trouver les meilleures solutions par lui-même ensuite".

>> Ecouter le reportage d'Yves Terrani :

L’Ermitage de Longeborgne est niché en pleine nature juste au-dessus de Bramois en Valais. [RTSinfo - Yves Terrani]RTSinfo - Yves Terrani
La Matinale - Publié le 2 août 2019