Les premières cérémonies ont commencé dès 11h00 sur sol vaudois à Coppet et français à La Roche-Sur-Foron. Les invités et autorités se retrouveront ensuite à 14h00 à la gare de Genève-Eaux-Vives. La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga, la conseillère d'Etat vaudoise Nuria Gorrite et son homologue genevois Serge Dal Busco participeront notamment aux festivités.
Côté français, plusieurs personnalités politiques sont également attendues, mais pas la ministre des Transports Elisabeth Borne. Celle-ci a annulé son déplacement alors que la France se trouve en plein conflit social.
230 km de lignes et 45 gares
La mise en place du réseau franco-valdo-genevois n'a été rendue possible que grâce à la construction du CEVA, un tronçon ferroviaire d'une longueur de 16 kilomètres, qui permet de relier les deux rives du canton de Genève en connectant la gare d'Annemasse (F) à celle de Cornavin. Cette ligne est la colonne vertébrale du RER ouest lémanique.
Résultat: le Léman Express est un impressionnant réseau, composé de 230 kilomètres de lignes et 45 gares. Il permettra d'aller en train de Coppet (VD) à Annemasse (F), de Genève à Thonon-les-Bains (F), de Cluses (F) à Meyrin (GE).
Le RER couvre une région où habitent plus d'un million d'habitants. Ce mode de transport devrait notamment être utilisé par les nombreux pendulaires qui, côté français, sont souvent condamnés à prendre leur voiture, faute de solution alternative pour se rendre à leur travail. Les autorités espèrent ainsi un désengorgement des routes.
Une réduction de 12% du trafic automobile est attendue à l'heure du pointe du matin. Cinq des six lignes du Léman Express desserviront 30% des actifs qui résident hors du canton de Genève et qui y travaillent.
ats/lan
Aussi un projet vaudois
Le Léman Express est aussi un projet vaudois, a rappelé la conseillère d'Etat vaudoise Nuria Gorrite, dans La Matinale de jeudi.
Le canton de Vaud s'est engagé à la réalisation, notamment du point de croisement à Mies avec un investissement de presque 27 millions de francs pour pouvoir accélérer les cadences, a ainsi expliqué la conseillère d'Etat.
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