L'heure était aux premières estimations lundi matin lors d'une conférence de presse. Le plus grand réseau transfrontalier en Europe transporte en moyenne près de 25'000 voyageurs par jour sur les axes Coppet-Annemasse et Genève-La Plaine/Bellegarde, soit un taux qui dépasse les attentes prévues pour le début de son exploitation. A terme, quelque 50'000 personnes sont attendues quotidiennement.
Autre estimation: au niveau de la clientèle à bord des trains, la proportion est d’environ cinquante-cinquante entre usagers suisses et français.
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Selon les différents responsables, le constat est donc plutôt réjouissant, d'autant plus que l'offre a été lancée en pleine grève contre la réforme des retraites du côté français, qui a atteint son 47e jour. Malgré les perturbations liées au mouvement, les réclamations du public se font discrètes.
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Réglages techniques à opérer
Les aspects à corriger sont surtout d'ordre technique. Des améliorations sont en cours pour les outils digitaux concernant les informations à bord du train. Quant à la disponibilité du parc de matériel roulant, elle est encore insuffisante et peut provoquer un manque de rames et donc de places dans les trains, un point problématique aux heures de pointe. Quelques soucis de ponctualité ont aussi été admis.
L'exploitation totale du réseau est attendue dès mercredi, ce qui devrait permettre de réellement juger la manière dont s'opère le transfert modal, l'un des grands objectifs du Léman Express, et pour lequel les Transports publics genevois ont réorganisé leur offre.
Guillaume Rey/ani