L'individu recherché a le corps zébré et les articulations des pattes marquées de blanc. Il n'est pas plus gros qu'une pièce de cinq centimes et voyage volontiers en voiture.
Pour l'instant, il n'y a rien à craindre de cette espèce invasive, si ce n'est qu'elle pique aussi pendant la journée et que c'est désagréable. Mais à titre préventif, les biologistes romands sont quand même aux aguets, puisque le moustique tigre est connu pour être bon vecteur de maladies.
Plan de lutte à Genève
L'insecte a été repéré à Genève en septembre dernier et depuis, les autorités ont mis en place un plan de lutte. Il consiste notamment à faire supprimer toutes les soucoupes, pots de fleur, seaux, arrosoirs, jouets d'enfants et pneus, qui contiennent volontiers des fonds d'eau croupissante.
Dans toute la Suisse, des brigades de biologistes parcourent aussi les aires d'autoroutes, puisque le moustique tigre ne vole jamais à plus de 150 mètres de son lieu de naissance mais profite volontiers des transports en commun.
C'est pourquoi il est important de le signaler dès qu'il est repéré, par exemple sur le site du Réseau Suisse Moustiques, afin que tous les lieux où il pourrait aller pondre soient immédiatement neutralisés.
Rinny Gremaud/oang