Selon Uber, l'an dernier, 95'000 personnes ont sollicité une course depuis Sion. Le nombre de demandes a atteint 55'000 pour Fribourg et 28'000 pour Yverdon.
Or, des chauffeurs roulant pour le compte d'Uber ne sont pas encore stationnés dans ces trois villes.
Chauffeurs professionnels, mais pas forcément taxis
A Sion et Fribourg, le service sera assuré à 100% par des chauffeurs de taxi afin d'être en conformité avec la réglementation en vigueur, précise la plateforme. "Notre lancement va permettre aux chauffeurs de taxi d'accroître l'utilisation de leur véhicule, gagner de nouveaux clients et ainsi générer plus de revenus grâce à notre technologie", a affirmé le directeur d'Uber Suisse Jean-Pascal Aribot.
Les utilisateurs yverdonnois, eux, seront mis en relation soit avec des chauffeurs de taxi, soit avec des VTC ("voiture de transport avec chauffeur", c'est-à-dire un conducteur avec un permis professionnel, mais pas chauffeur de taxi).
En sursis à Genève
Uber déploie désormais ses activités dans 13 villes suisse. Outre Fribourg, Sion et Yverdon, elle est déjà active à Baden, Bâle, Berne, Genève, Lausanne, Lucerne, Olten, Winterthour, Zoug et Zurich.
A Genève, où elle est implantée depuis plusieurs années, l'entreprise mène un bras de fer avec les autorités cantonales. Le Conseil d'Etat a décrété en novembre dernier une interdiction d'exercer pour Uber, qui a interjeté un recours contre la décision. Le statut des chauffeurs et le règlement des cotisations sociales sont au coeur du litige. Uber refuse de les considérer comme ses salariés. Pour la société, ce sont des indépendants.
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ats/vic