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Uber étend ses activités romandes à Fribourg, Sion et Yverdon

Genève: manifestation des chauffeurs VTC contre la précarité permises par les plateforme comme Uber. [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Il sera possible dès mardi de commander un taxi Uber depuis Sion, Fribourg et Yverdon. / Le Journal horaire / 20 sec. / le 7 juillet 2020
Les taxis d'Uber roulent depuis mardi dans les rues de Fribourg, de Sion et d'Yverdon. Le choix de ces trois nouvelles villes est motivé par une forte demande locale, a expliqué mardi la filiale suisse du géant californien Uber.

Selon Uber, l'an dernier, 95'000 personnes ont sollicité une course depuis Sion. Le nombre de demandes a atteint 55'000 pour Fribourg et 28'000 pour Yverdon.

Or, des chauffeurs roulant pour le compte d'Uber ne sont pas encore stationnés dans ces trois villes.

Chauffeurs professionnels, mais pas forcément taxis

A Sion et Fribourg, le service sera assuré à 100% par des chauffeurs de taxi afin d'être en conformité avec la réglementation en vigueur, précise la plateforme. "Notre lancement va permettre aux chauffeurs de taxi d'accroître l'utilisation de leur véhicule, gagner de nouveaux clients et ainsi générer plus de revenus grâce à notre technologie", a affirmé le directeur d'Uber Suisse Jean-Pascal Aribot.

Les utilisateurs yverdonnois, eux, seront mis en relation soit avec des chauffeurs de taxi, soit avec des VTC ("voiture de transport avec chauffeur", c'est-à-dire un conducteur avec un permis professionnel, mais pas chauffeur de taxi).

En sursis à Genève

Uber déploie désormais ses activités dans 13 villes suisse. Outre Fribourg, Sion et Yverdon, elle est déjà active à Baden, Bâle, Berne, Genève, Lausanne, Lucerne, Olten, Winterthour, Zoug et Zurich.

A Genève, où elle est implantée depuis plusieurs années, l'entreprise mène un bras de fer avec les autorités cantonales. Le Conseil d'Etat a décrété en novembre dernier une interdiction d'exercer pour Uber, qui a interjeté un recours contre la décision. Le statut des chauffeurs et le règlement des cotisations sociales sont au coeur du litige. Uber refuse de les considérer comme ses salariés. Pour la société, ce sont des indépendants.

>> Lire à ce sujet : Genève interdit à Uber de continuer à exercer dans les conditions actuelles

ats/vic

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