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Vaud et Valais réduisent les critères nécessitant un test de dépistage

Les cantons de Vaud et du Valais ont revu leurs critères d'accès au coronacheck. [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Les cantons de Vaud et du Valais ont revu leurs critères d'accès au coronacheck / La Matinale / 1 min. / le 8 octobre 2020
Les cantons de Vaud et du Valais ont revu à la baisse les critères incitant la population à faire un test de dépistage pour le Covid-19 après une évaluation sur la plateforme coronacheck. Désormais, les symptômes mineurs comme les maux de tête ne sont plus pris en compte.

Depuis mercredi, les personnes amenées à se faire tester après avoir rempli l'évaluation en ligne coronacheck sont celles qui présentent les symptômes typiques du Covid-19, comme la fièvre, la toux et la perte de l'odorat.

Tous les autres symptômes faisant penser à un refroidissement ne sont plus pris en compte, comme les maux de tête, une fatigue généralisée, un rhume ou des douleurs musculaires, sauf si la personne a été en contact étroit avec un cas positif confirmé.

Cinq sites différents

En Suisse romande, cinq sites internet différents de type coronacheck existent: celui d’Unisanté à Lausanne pour les cantons de Vaud, Valais et Neuchâtel, celui de l’hôpital d’Yverdon, celui des Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG), celui de l'Etat de Fribourg et celui de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). Tous n'émettent pas les mêmes recommandations selon tel ou tel symptôme.

La plateforme d'Unisanté vient donc de s'aligner sur les outils genevois et fribourgeois, pour lesquels un dépistage n'était d'ores et déjà pas recommandé en cas de symptômes mineurs (le canton de Neuchâtel, qui utilise aussi le site d'Unisanté, n'a pour sa part jamais recommandé de test avec des symptômes mineurs).

>> Lire également : Pour les mêmes symptômes, les CoronaCheck divergent entre cantons

"Une bonne nouvelle"

Selon Valérie D'Acremont, médecin adjointe à Unisanté Lausanne, les données établies au fil des tests effectués ces derniers mois ont permis ce changement .

"C'est une bonne nouvelle, je pense que le but est vraiment de se concentrer sur les gens qui ont la plus haute probabilité d'avoir le Covid. On voit clairement que la plupart des gens ont un des symptômes majeurs typiques quand ils sont testés positifs", indique-t-elle.

Valérie D'Acremont ajoute que l'OFSP est en train de réfléchir à restreindre elle aussi ses critères, pour les mêmes raisons. "De plus, l'arrivée de l'hiver fait qu'on aura constamment ces petits symptômes", signale-t-elle.

Lorence Milasevic/gma

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