Lors de la réunion mercredi de la conférence tripartite présidée par la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter, les deux gouvernements se sont engagés à coordonner leur communication le jour du vote.
Les deux exécutifs cantonaux ont amené des garanties sur l'absence de financement public concernant ce scrutin. En outre, aucun de leurs membres ne se rendra dans la cité prévôtoise avant le vote du 28 mars. Enfin, le Gouvernement jurassien a indiqué que la Fondation pour la réunification du Jura avait été dissoute.
À l'instar des cantons, le Conseil municipal à majorité autonomiste de Moutier a aussi réitéré sa volonté de retenue durant la campagne.
Lors de cette conférence, le Gouvernement jurassien a toutefois fait part de ses regrets qu'un communiqué de presse du canton de Berne ait suivi le communiqué commun (Berne, Jura et Moutier) relatif à l'avenant au message sur la votation.
Controverse sur les emplois
Ce communiqué du canton de Berne avait soulevé la controverse, car il présentait un nombre d'emplois liés au canton de Berne en Ville de Moutier en hausse depuis 2016, tandis que la cité prévôtoise et les militants autonomistes faisaient eux état d'un recul.
Pour clarifier la situation, la tripartite a donné mandat à l'Office fédéral de la justice de préparer, avec les deux chancelleries cantonales, un document présentant de manière concise les chiffres et les engagements en 2017 et en 2021 des deux cantons en terme d'emplois.
Contrôle du registre électoral
La Chancellerie bernoise et la municipalité de Moutier ont annoncé poursuivre le contrôle du registre électoral, pour prévenir tout risque de tourisme électoral. Plusieurs centaines de Prévôtois ont reçu un questionnaire portant sur leur domiciliation politique.
Pour le DFJP, le vote du 28 mars à Moutier est sans doute le plus complexe jamais organisé en Suisse. La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter a exprimé le souhait de se rendre personnellement à Moutier, en compagnie de représentants bernois et jurassien.
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ats/jop