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La traditionnelle vente de mimosas reprend pour soutenir les familles défavorisées

Des mimosas pour aider les enfants défavorisés. [RTS]
La traditionnelle vente de mimosas reprend pour soutenir les familles défavorisées / Le 12h30 / 1 min. / le 29 janvier 2022
La traditionnelle vente de mimosas du bonheur a lieu vendredi et samedi dans toute la Suisse romande. Des bénévoles de la Croix-Rouge sont déployés dans plus de 400 localités pour récolter des fonds pour les familles en situation de précarité, souvent fragilisées encore davantage par la pandémie.

Sur les marchés, dans les rues, devant les centres commerciaux, des centaines de bénévoles de la Croix-Rouge s'activent samedi dans toute la Suisse romande, de Porrentruy (JU) à Bulle (FR), pour proposer le mimosa du bonheur.

Cette vente est d'autant plus importante cette année, alors que la pandémie a fragilisé de nombreuses familles. Ainsi, à Neuchâtel, l'association attend beaucoup de cette vente car les caisses sont vides depuis novembre.

Mais "ce n'est pas la première année où le fonds est épuisé avant la vente des fleurs", a relevé dans le 12h30 de samedi Robin Delisle, directeur de la Croix-Rouge neuchâteloise.

En 2021, les recettes ont été plus faibles que d'habitude, Covid oblige, mais les dépenses aussi, ce qui a permis à l'organisation de se maintenir à un point d'équilibre. La pandémie a quand même eu un effet négatif sur le recrutement des bénévoles, puisque nombre d'entre eux sont des personnes à risques.

Bonne récolte

La situation varie d'un canton à l'autre. Fribourg, par exemple, avait fait une récolte exceptionnelle en 2020, dont une partie de l'argent est toujours à disposition, comme l'a expliqué dans le 12h30 Charles Dewarrat, directeur de la Croix-Rouge fribourgeoise.

La vente de mimosas n'a pas eu lieu en 2021 dans le canton de Fribourg. "On peut avoir un chiffre d'affaires de 70'000 francs une bonne année. En enlevant environ 20'000 francs d'achat des fleurs, des frais de transport et de douane, c'est une action qui peut laisser environ 50'000 francs".

Ces fonds serviront à offrir des camps de vacances aux enfants issus de familles défavorisées.

Malika Scialom/lan

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