Ce grand navire de 700 places en aluminium bleu et blanc avec une apparence un peu futuriste, mesurera 60 mètres de long de la poupe à la proue et 11 mètres de large et pourra atteindre une vitesse maximale de 36 km/h. Il consomme 40% d'essence en moins qu'un bateau conventionnel grâce à son mix électricité-diesel et permet donc de rendre plus vert le voyage de ses passagers. Ce premier Naviexpress sera mis en service d'ici la fin de l'été et un deuxième modèle pour relier Lausanne et Thonon devrait voir le jour en 2024.
Des technologies écologiques
A bord, aucun groupe électrogène. Le carburant électrique est produit par de grands panneaux solaires, puis stocké dans des batteries rechargeables. Le Naviexpress pourra ainsi naviguer "jusqu'à 20 km/h en mode tout électrique", précise la CGN sur son site internet. Même la climatisation et le chauffage fonctionnent via un système de récupération de la chaleur.
Les navires hybrides de la CGN sont construits par l'entreprise lucernoise Shiptec pour un coût unitaire de 30'300'000 de francs. L'assemblage, lui, est réalisé en intégralité au chantier naval d'Ouchy.
Davantage que l'aspect environnemental
L'ambition de la compagnie avec cette navette ultra-moderne est de séduire toujours plus de frontaliers. Actuellement, seul un pendulaire sur quatre se rend au travail en bateau depuis Evian. Ils pourront en outre profiter de cadences plus régulières. La CGN a notamment relevé que dès la mise en service du premier bateau, la fréquence passera à 45 minutes entre chaque départ le matin et le soir entre Lausanne et Evian, contre 1h20 aujourd'hui.
Autre avantage d'un tel modèle, réduire l'empreinte carbone des passagers. En effet, selon la compagnie, ces derniers pourraient diviser par trente leur empreinte carbone sur leur trajet domicile-travail.
Sujet radio et TV: Agnès Millot et Benoît Gaillard
Adaptation web: Julie Marty