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Des parkings de plus en plus souvent payants aux abords des lieux touristiques

Tourisme: t'as pensé à payer le parking? Le Jura fait la guerre aux parkings sauvages.
Tourisme: t'as pensé à payer le parking? Le Jura fait la guerre aux parkings sauvages. / 12h45 / 2 min. / le 14 juillet 2023
Depuis la pandémie, les horodateurs se multiplient aux abords de certaines lieux touristiques. Dans le Jura, c'est notamment le cas de l'Etang de la Gruère, où il faut désormais s'acquitter de 4 francs minimum pour pouvoir se parquer.

Avec ses 150'000 visiteurs par année, l'étang de la Gruère est un haut lieu touristique du canton du Jura. Mais depuis l'an dernier, le parcomètre est de 4 francs minimum. Un tarif qui ne fait pas l'unanimité.

"On paie partout maintenant. On le sait, mais c'est quand même assez cher", juge une promeneuse. "Je suis d'accord de payer, mais un petit peu moins", renchérit un touriste interrogé par le 12h45.

Financement de projets

La mesure a permis de réduire le parking sauvage, mais elle a surtout rapporté à la commune une manne de plus de 100'000 francs. Aujourd'hui la question est de savoir comment rendre cet argent aux utilisateurs.

"On a comme grand projet de refaire tous les chemins aux abords de l'étang de la Gruère, aussi avec des panneaux didactiques. Cela va se faire prochainement et on devra financer ces projets", explique Catherine Erba, maire de Saignelégier.

Pas de parcomètres au Creux-du-Van

En 2020, le parking sauvage avait aussi poussé les autorités du Val-de-Travers (NE) à aménager des places payantes dans la commune de Noiraigue. Mais plus haut, au Creux-du-Van, aucun horodateur n'est prévu.

Avec 100'000 visiteurs annuels, l'idée semble en effet ici plus séduisante que réalisable.

"On est à cheval sur deux cantons, Neuchâtel et Vaud, à cheval sur plusieurs communes et les terrains sur lesquels un dispositif global de stationnement pourrait reposer sont en mains privées. Cela veut dire que pour mettre en place un politique de stationnement, vous devez tenir compte des intérêts publics et privés, des métairies qui, certes, accueillent des touristes mais aussi une important clientèle locale. Il ne s'agit pas non plus de dissuader cette clientèle locale d'aller dans les métairies", juge Frédéric Mairy, conseiller communal du Val-de-Travers.

Au Creux-du-Van, on souhaite donc privilégier à l'avenir la création d'une desserte en transports publics et une meilleure promotion de la mobilité douce.

Reportage TV: Thierry Grünig

Adaptation web: ther

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