Modifié

La Confédération approuve les six voies sur l'autoroute entre Genève et Nyon

L'échangeur du Vengeron. [Google Street View]
La Confédération approuve le développement routier entre Genève et Nyon / Le Journal horaire / 36 sec. / le 25 octobre 2023
L'axe routier Le Vengeron (GE) - Coppet (VD) - Nyon (VD) doit être développé. Le Conseil fédéral a approuvé mercredi le projet général pour la suppression du goulet d'étranglement sur ce tronçon. Les travaux doivent commencer en 2033 pour une mise en service en 2041.

Les travaux ont pour but de fluidifier et de sécuriser le trafic autant sur la route cantonale, sur l'autoroute et que sur les jonctions autoroutières, indique le gouvernement dans un communiqué.

L'autoroute doit être notamment élargie à deux fois trois voies sur une distance d'environ 19 km et l'axe autoroutier décalé sur quelque 2,8 km pour préserver un site de reproduction des batraciens inscrit à l’inventaire des sites de reproduction des batraciens d’importance nationale. De nouvelles bretelles sont prévues à l'échangeur du Vengeron et à la jonction de Nyon. La jonction de Coppet doit aussi être réaménagée.

Sur la route cantonale, des voies réservées aux bus seront planifiées, de même que des aménagements sécurisés pour la mobilité douce. Le montant total des coûts s'élève à quelque 956 millions de francs.

Des oppositions

Cette enveloppe fait partie de presque cinq milliards prévus pour les projets d'extension de l'étape d'aménagement des routes nationales 2023. Le tronçon de Wankdorf-Schönbühl (BE) doit être élargi de six à huit voies, et celui de Schönbühl-Kirchberg (BE) de quatre à six voies. L'enveloppe doit servir aussi à dédoubler les tunnels du Rosenberg (SG), du Rhin (BS/BL) et de Fäsenstaub (SH).

L'Association transports et environnement (ATE) et l'organisation actif-trafiC, soutenues par les Vert-e-s, le PS et d'autres organisations, ont lancé il y a deux semaines la récolte de signatures pour le référendum. Elles estiment que ces extensions autoroutières coûtent trop chères et vont à l'encontre des mesures à prendre pour la protection du climat. Les référendaires ont jusqu'au 18 janvier 2024 pour récolter 50'000 signatures.

ats/jfe

Publié Modifié