Il n'est pas encore possible d'évaluer la gravité des nouveaux dommages découverts, déclare dans le journal alémanique un porte-parole de la compagnie ferroviaire bernoise BLS, qui exploite le tunnel. Depuis 2018, la voie sur ballast est remplacée par une voie en béton.
Le béton du portail nord présente des fissures et des effritements en surface sur une longueur de 50 mètres, précise le porte-parole. Une enquête est en cours pour en déterminer la cause. L'examen devrait être terminé d'ici au mois d'octobre, selon le porte-parole. Les experts émettent l’hypothèse que de l'eau sulfureuse s'est infiltrée et a endommagé le tracé.
Tout ne s'est pas passé comme prévu
Des difficultés imprévues dans la montagne ainsi que des infiltrations d'eau avaient déjà perturbé le chantier.
La rénovation a déjà coûté à la Confédération 180 millions de francs à la place des 105 millions inscrits au budget initial, relève le journal dominical. Et la date de fin des travaux a également été repoussée. Ils devaient s'achever fin 2023 et ont été réagendés à la fin de cette année. Les juristes de l'entreprise de construction Marti, de l'Office fédéral des transports et du BLS sont aux prises pour déterminer qui est responsable du nouveau problème.
L'inauguration de ce tunnel de près de 15 kilomètres entre Kandersteg (BE) au nord et Goppenstein (VS) au sud remonte à 1913. L'ouvrage est l'un des points névralgiques du transport ferroviaire à travers les Alpes.
ami avec ats