Le tunnel qui s'était effondré entre Riddes et La Tsoumaz devrait rouvrir à la fin juin
Les travaux seront exécutés en deux phases distinctes, a indiqué lundi le canton. Dans un premier temps, il est prévu de remplir les vides résiduels situés dans la zone de l'éboulement afin de la stabiliser. Dans une deuxième phase, la partie du tunnel éboulée sera reconstituée en creusant au travers de la zone consolidée.
Dans l’intervalle, l’offre renforcée de transports publics et les mesures de circulation pour les usagers de la route traversant le village d’Isérables sont maintenues. La gratuité des transports sera toutefois supprimée dès le 3 mars.
Ces travaux rapides doivent permettre à la région d’envisager la prochaine saison estivale dans des conditions d’accessibilité rétablies, a précisé le canton.
Une situation urgente
Le canton du Valais souhaitait débuter ces travaux de sécurisation dans les meilleurs délais, au vu de "l’urgence de la situation et du trouble grave à l’ordre public actuel, notamment en termes de sécurité publique, de tranquillité publique et de santé publique". Le Conseil d’Etat a ainsi décidé d’invoquer "la clause générale de police et d'exempter ces travaux de procédure au regard du droit des marchés publics conformément à l’accord intercantonal sur les marchés publics".
Le tunnel touché, dit de la Becque, est le premier qui se trouve sur la route entre Riddes et la Tzoumaz. L'effondrement d'une partie de sa voûte est survenu le 3 février, lorsqu'un bout de la falaise s'est désolidarisé du reste de la roche. Plus d'une centaine de mètres cubes de matériaux se sont alors déversés dans le tunnel creusé en 1963 à même la roche.
ats/liardeju