Les citoyens se sont prononcés sur le contrat qui lie pour dix ans les communes impliquées à l'Association du Parc naturel régional de la vallée du Trient, de l'Arpille à la Cime de l'Est. Le "oui" l'a emporté dans toutes les communes, à savoir Evionnaz (84%), Finhaut (84%), Martigny-Combe (79%), Salvan (84%), Saint-Maurice (87%), Trient (81%) et Vernayaz (87%), ont communiqué ces dernières. La participation s'est élevée entre 45% et 65% environ selon les communes.
Ce contrat définit le périmètre du parc, qui s'étend sur 222 kilomètres carrés, les objectifs stratégiques, l'organisation et les obligations financières. La votation est une étape décisive vers l'obtention du label de Parc naturel régional d'importance nationale.
Dizaines de projets
Le projet était soutenu par les exécutifs des sept communes partenaires. Il n'a pas suscité de controverse, ni engendré de groupe d'opposants constitué, contrairement au projet de parc naturel régional du Val d'Hérens, finalement rejeté en votation en 2011.
Après une phase d'étude et de planification, les communes ont obtenu fin 2021 le label "candidat" Parc naturel régional d'importance nationale délivré par la Confédération. Depuis, elles ont développé 41 projets pour le développement économique et durable de la région dans des domaines tels que la biodiversité, l'agriculture, le tourisme ou encore l'éducation, et 37 nouveaux projets devraient voir le jour ces prochaines années.
1,25 million de francs
Le budget du parc pour la période 2025-2035 s'élève à 1,25 million de francs. Les communes prennent en charge 16% du montant, la Confédération 50%, le canton 25% et des tiers 9%.
Un Parc naturel régional se distingue par une faible densité d’occupation et un important patrimoine naturel et culturel. A ce jour, deux parcs ont obtenu le label en Valais - la vallée de Binn et Pfyn-Finges; au total en Suisse il en existe vingt, Trient compris.
ats/juma
"Non" à la fusion entre les communes de Vérossaz, Massongex et Saint-Maurice
Les communes de Vérossaz, Saint-Maurice et Massongex, dans le Bas-Valais, ne fusionneront pas. Les habitants des deux premières ont dit "oui" respectivement à 82,7% et 79,7% des voix pour préparer ce mariage à trois. Mais les résultats de ceux de Massongex, avec 60,7% de "non", ont mis un terme à la réflexion, indiquent les trois communes dans un communiqué. Les élections de cet automne décideront de la suite.
La possibilité d'une fusion s'était esquissée dans un premier temps en 2019 entre Massongex et Vérossaz. Saint-Maurice a rejoint le projet en 2022.
Pour mémoire, dans la région Collonges (VS) avait refusé de se marier avec St-Maurice en 2019 et Collombey-Muraz avait dit "non" à Monthey en 2022.