Le Champignac d'or 2012 a été attribué samedi à Patrick Stoudmann. Le juge vaudois est distingué pour sa phrase: "Or l'article de M. Nordmann ne prétend pas qu'il faut coucher pour obtenir une patente de restaurateur, mais laisse entendre qu'il est utile d'être introduit."
Ces propos, rapportés dans La Liberté, lui permettent de remporter la statuette de résine dorée façonnée par l'artiste lausannois Henry Meyer.
Le Champignac d'argent a été décerné à Céline Amaudruz, présidente de l'UDC genevoise, pour sa déclaration définitive: "Monsieur Maudet vomit sur l'UDC depuis beaucoup de temps: ça, c'était dur à faire avaler."
Trois "espoirs" récompensés
Plusieurs espoirs du champignacisme ont été également remarqués parmi les 46 candidats sélectionnés par les lecteurs du journal La Distinction. Olivier Favre, plongeur loclois, reçoit la mention "Apnée" pour: "Ils [les dauphins] arrivent à faire trois périlleux arrières et à retomber sur la queue. Il y a des trucs que nous n'arrivons pas à faire."
Olivier Piccard, préfet du district vaudois de la Broye-Vully, est honoré de la mention "Faites entrer l'accusé". Il avait déclaré: "Si pour chaque sujet délicat, un huis clos est prononcé, c'est la porte ouverte à tout!"
Le dernier lauréat est le conseiller national Manuel Tornare (PS/GE). Il se voit décerner la mention "Fortalis" pour: "Je ne veux pas avoir un pied à Berne et un pied à Genève, sinon je vais finir avec un torticolis."
ats/dk
Un prix inspiré par la BD Spirou
Inspiré d'un personnage de la bande dessinée Spirou, le Grand Prix du Maire de Champignac est décerné chaque année depuis 1988.
Il récompense, de manière ironique, "les personnalités qui se sont distinguées au cours de l'année par leur excellence dans l'art oratoire et leur maîtrise de la rhétorique classique".
Jacqueline de Quattro primée en 2011
C'est la conseillère d'Etat vaudoise Jacqueline de Quattro qui avait été récompensée par le Champignac d'or l'an dernier pour une phrase prononcée sur les ondes de la RSR en décembre 2010: "Je pense que dans toute réforme, il y a des choses qui changent."