La première séance de confrontation entre Fabrice A. et le Ministère public s'est déroulée mercredi à Genève. Selon Le Temps, le meurtrier présumé de la sociothérapeute Adeline a livré un récit "glaçant" et continué à nier la préméditation.
Il aurait ainsi expliqué comment il a berné Adeline - en donnant une fausse adresse du manège de Bellevue (GE) pour la diriger vers une forêt voisine - et les institutions genevoises - en prétendant l'achat d'une veste pour obtenir les fonds nécessaires à l'achat du couteau.
"Pulsion criminelle"
Concernant la préméditation, Fabrice A. aurait affirmé qu'il a eu "une pulsion criminelle" soudaine après avoir attaché la sociothérapeute à un arbre, alors qu'il voulait simplement s'enfuir - fuite préparée en détail - et qu'il n'avait "jamais pensé tuer".
Il a ensuite expliqué qu'une sorte de "voile noire" est tombé et que "ses mains ont avancé un peu malgré lui", poursuit le quotidien. Adeline aurait ensuite eu des dernières paroles destinées à sa fille.
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gchi
Les raisons de sa fuite en Pologne
Fabrice A. a également expliqué les raisons qui l'ont poussé à se rendre en Pologne, où il a été arrêté en septembre.
"Pour ne pas penser à Adeline", le meurtrier présumé voulait à tout prix rejoindre son ancienne compagne polonaise, avec qui il avait voulu avoir des enfants, peut-on lire dans Le Temps.
Interrogé sur ses potentielles intentions de s'en prendre à elle, il a nié malgré des manuscrits retrouvés dans sa voiture, où il évoque l'idée de lui "transpercer les yeux".