Les rabais, qui peuvent aller jusqu'à 75% selon les cantons, sont octroyés par la majorité en fonction du taux d'émission de CO2. Le trucage du groupe VW touche les oxydes d'azote, mais selon certains experts ces manipulations pourraient en réalité aussi cacher un taux de CO2 plus élevé que celui indiqué par le fabricant.
De quoi inquiéter certains cantons à l'image de Genève, comme l'a expliqué Luc Barthassat, conseiller d'Etat en charge de l'environnement, dans le 12h30.
Attente de l'OFROU
Les services cantonaux des automobiles sont désormais dans l'attente des conclusions de l'Office fédéral des routes (OFROU) qui ne confirme pas, pour l'instant, un lien direct entre le trucage VW et le taux d'émission de CO2.
Une fois cette information connue, les cantons pourront donc calculer le manque à gagner dû à ces bonus attribués à tort. La décision d'entamer une action juridique à l'encontre du groupe automobile se prendra, le cas échéant, au niveau national.
Tania Sazpinar/lan
Plus de 128'000 véhicules suisses impliqués
Le groupe Volkswagen a indiqué lundi que 128'802 véhicules à moteur diesel déjà mis en circulation sont impliqués en Suisse dans le scandale des tests anti-pollution truqués.
Il s'agit de voitures de marques Audi, Seat, Skoda et VW dotés de moteurs diesel de type EA 189, mais ce chiffre de 128'802 ne comprend cependant pas les voitures vendues par des garages indépendants.
Actions en Belgique
Le ministre wallon de l'Environnement, Carlo Di Antonio, a annoncé dimanche qu'il envisageait des actions en justice pour recouvrer d'éventuelles primes indues.
Il évalue sur les dix dernières années, que le montant des primes régionales versées à ce titre avoisine les 100 millions d'euros.