Les trois institutions vont réunir sous un même toit l'enseignement musical professionnel et non-professionnel, au sein d'une fondation.
Interviewé dans Le 12h30 de la RTS, le directeur général de l'HEMU et du Conservatoire de Lausanne Hervé Klopfenstein explique ce rapprochement par la volonté d'abolir "les frontières et les barrières inutiles."
"A la Haute école de musique, nous avions déjà le jazz et le classique, mais au niveau de la formation non-professionnelle, manquait ce socle pour le jazz", explique celui qui deviendra le directeur de cette fondation. "Nous l'avions au conservatoire, mais l'EJMA manquait vraiment pour que l'on puisse offrir une vraie cohérence de formation musicale sur l'ensemble des cursus."
Stratégie commune et ouverture
Les trois écoles conserveront leur autonomie, souligne Hervé Klopfenstein. "Le principe est d'avoir une fondation nouvelle qui ait une vraie stratégie commune où tous les directeurs ont le droit de parler sur tout." Les trois écoles garderont du reste leur nom actuel.
"On crée cette institution dans une volonté d'ouverture, de partage, avec la volonté de répondre aussi à ce que les jeunes veulent aujourd'hui. Dans les jeunes talents du conservatoire aujourd'hui, la plupart font du jazz."
Pas de préoccupations économiques
Hervé Klopfenstein précise encore le projet n'était pas de réaliser des économies. "Nous allons bien sûr mutualiser des forces, nous allons travailler davantage ensemble, mais le but n'est pas de faire des économies, c'est de faire une addition de compétence, de personnalités fortes, nous cherchons simplement à avoir une plus grande force - dans l'espace public aussi - pour que la musique vivante reste forte dans ce pays"
oang