L'organisation dans le calendrier scolaire de cette semaine de vacances unique en son genre répond à des critères bien précis, entre coordination et tentative d'harmonisation sur fond de tourisme hivernal.
Elle continue toutefois aujourd'hui de faire l’objet de beaucoup de discussions en raison de sa spécificité. Cette semaine de vacances porte déjà un nom très différent d’une région à l’autre. Dans le canton de Vaud, on parle de relâches. A Genève, ce sont les vacances de février. En Valais et à Fribourg, ce sont les vacances de carnaval. A Neuchâtel, les vacances du 1er mars et dans le Jura, on parle de semaine blanche.
Préoccupation pédagogique
En Suisse alémanique, on les appelle aussi Sportwoche. Autant d'appellations d’origine contrôlée ou pas, qui s’échelonnent cette année sur cinq semaines du 30 janvier au 6 mars.
Ces différences dans les dénominations et les dates émanent des cantons et communes qui déterminent les vacances scolaires et découlent d'une préoccupation d'ordre pédagogique: soit accorder un temps de repos aux enfants entre les deux fêtes religieuses que sont Noël et Pâques.
Il n'y a ainsi aucun véritable standard si ce n'est celui d'une semaine, quoique certains cantons alémaniques comme les deux Bâle, Lucerne, Nidwald, Obwald, Schaffhouse, Soleure ou encore Zoug offrent deux semaines en février.
Gaël Klein/olhor
Harmonisation d'ordre économique
La Conférence suisse des directeurs cantonaux de l’instruction publique précise que l’harmonisation des vacances tient compte aussi d’un intérêt général qui veut que l’on se soucie des conséquences économiques sur le tourisme, notamment en février, les autres périodes de l’année ne posant pas de problèmes significatifs.