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Uber lance une nouvelle offensive en Suisse romande

Le dispositif a été annoncé alors que l'entreprise ne peut exercer ses activités à Genève. [Salvatore Di Nolfi]
Interdire Uber sur sol suisse, demande l'Union suisse des taxis / Le Journal du matin / 56 sec. / le 1 mars 2016
La société de voiturage avec chauffeur Uber baisse ses prix dès vendredi de 20% à Genève, où elle ne dispose pourtant pas d'une autorisation, et de 15% à Lausanne, s'alignant désormais sur ceux de Zurich.

Une telle mesure dope habituellement la demande, selon Uber. Les chauffeurs travaillent davantage et augmentent leurs revenus malgré le recul des tarifs. Plusieurs exemples le montrent dans plusieurs pays, souligne la firme américaine.

Ce nouveau dispositif a été annoncé alors que l'entreprise est en lutte permanente avec les taxis à Genève. Uber ne peut entrer dans la catégorie des taxis jaunes et bleus parce qu'elle n'a pas demandé les autorisations nécessaires, a précisé à l'ats le Département de la sécurité et de l'économie (DSE). La catégorie des limousines lui est également interdite.

>> Lire : Uber reste frappé d'interdiction provisoire à Genève

En revanche, elle peut mener ses activités dans l'utilisation de véhicules équipés pour le transport professionnel de personnes. S'ils sont conduits par des chauffeurs en possession de tous les permis et autorisations genevoises et qu'ils sont immatriculés sur le canton de Genève, cette mesure est légale.

ats/kg

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