La suppression du poste de Caroline Brennecke inquiète certains, qui y voient la fin du Parti bourgeois-démocratique en Suisse romande. La direction du parti avait tout d’abord évoqué des difficultés financières suite aux élections fédérales de l'automne dernier. Mais ce sont en réalité des tensions internes - notamment avec le président suisse Martin Landolt - qui l’ont poussée à la démission.
Débâcle au sein du PBD Vaud
Le PBD vaudois avait déjà dû faire face à plusieurs défections au sein de ses rangs ces dernières semaines, notamment celles de la candidate au National et fondatrice de la Marche Blanche Christine Bussat et du candidat au National Steen Boschetti. Ce dernier a annoncé dimanche rejoindre les rangs du PLR. Et d’autres démissions devraient encore arriver prochainement, selon les informations de la RTS.
Interviewé dans l'émission Forum, le président du PBD Suisse Martin Landolt ne se montre pas inquiet pour autant. "Ce sont trois décisions individuelles", souligne-t-il. "C'est dommage, mais je pense que c'est normal après les élections que quelque uns sont fatigués, déçus". Il précise que cela reste un objet pour le PBD de progresser en Suisse romande et particulièrement sur le canton de Vaud.
Anouk Henry/oang