A Genève, 122 taxis - selon la police - ont formé un cortège depuis Meyrin, près de l'aéroport, jusqu'au centre-ville. Ils avaient été autorisés à défiler de 14h00 à 17h00, a indiqué le Département de la sécurité et de l'économie. Des défilés de protestation ont aussi eu lieu à Bâle et Zurich.
Les chauffeurs demandent "des mesures efficaces pour freiner la pseudo-indépendance et le travail au noir dans la branche", souligne l'Union nationale des taxis. L'organisation déplore le fait que les autorités persistent à ne pas vouloir appliquer rigoureusement la loi, ni à demander des comptes à Uber.
"Milliers d'emplois détruits"
Cette attitude, jugée passive, "laisse la concurrence détruire impunément des milliers d'emplois en cassant les prix".
L'Union nationale des taxis précise que les chauffeurs sont prêts à durcir le ton si les autorités continuent sur cette voie.
ats/fme
L'Union nationale des taxis
L'organisation a été créée en octobre 2015. Elle a parmi ses membres la section Taxi de Zurich, l'Union des taxis lausannois, le Collectif des taxis genevois et le groupe de taxis d'Unia Suisse du Nord-Ouest.