La capacité d'autoépuration de la rivière est insuffisante sur plusieurs tronçons, écrivent jeudi ces organisations. Le "cocktail de micropolluants" a des répercussions sur l'habitat de l'apron, un poisson en voie de disparition.
Les deux experts mandatés par les ONG ont identifié des substances interdites dans la rivière. A certains endroits, les effluents industriels et urbains sont particulièrement marqués, notent Pro Natura, le WWF et la FSP. Ailleurs, ce sont les pesticides et engrais agricoles qui affectent l'eau.
Pratiques biologiques et moins intensives prônées
"Ces résultats montrent que des mesures supplémentaires doivent être mises en oeuvre pour sauver le Doubs", indique Sophie Michaud Gigon, secrétaire romande de Pro Natura.
L'agriculture doit s'orienter vers des pratiques biologiques et moins intensives et la sylviculture être moins polluantes, estiment les ONG. Un plan d'action national a été lancé en novembre 2015.
ats/rens