Baptisé Nouvelle Presse, ce groupe de réflexion est lancé par une douzaine de personnalités, de gauche comme de droite, parmi lesquelles des entrepreneurs, des journalistes ou de simples lecteurs.
Il dit s'engager pour contribuer à l'essor de médias "pratiquant un journalisme de la connaissance et du savoir basés sur des faits vérifiés, et associant les lecteurs à leur élaboration".
"Permettre aux citoyens de s'informer correctement"
Stéphane Rousset, investisseur dans le domaine des start-ups technologiques et innovantes, en fait partie. "J'ai envie que ce pays continue de fonctionner bien, et je pense que dans un processus démocratique, il faut avoir des moyens d'information qui permettent aux citoyens de s'informer correctement", a-t-il expliqué vendredi dans l'émission Forum.
Cet ancien cadre de grandes sociétés multinationales précise que Nouvelle Presse "n'est pas un sous-marin pour qui que ce soit" et que tous ses membres travailleront à titre bénévole.
Le but premier est de réfléchir au rôle que les médias doivent avoir dans le cadre du processus démocratique. "Nous pensons qu'il y a de la place pour la presse de divertissement, la presse d'information classique, mais qu'il y a aussi un espace qui est de moins en moins couvert par la presse d'information politique, économique, culturelle", souligne Stéphane Rousset.
Des noms connus
Parmi les membres de Nouvelle Presse figurent également Oswald Sigg, ex-porte-parole du Conseil fédéral, Luc Recordon, ex-conseiller aux Etats vaudois (Verts) ou le journaliste Claude Torracinta, ex-président de l'Hospice Général de Genève.
oang avec ats