"Il faut continuer à investir si l'on veut maintenir une école de qualité"
Selon le chef du Département valaisan de la formation Christophe Darbellay, il est primordial de ne plus raboter dans les budgets des écoles, alors qu'une étude publiée mardi indique que la santé des enseignants romands se détériore.
Mercredi, la publication d'une étude de l'Institut universitaire de santé au travail (IST) provoquait une onde de choc dans le milieu de la formation. Principale conclusion de ce rapport: plus de 40% des enseignants romands seraient en situation de burn-out.
Préoccupé par ce chiffre et cette situation de détresse, Christophe Darbellay a indiqué dans le Journal du matin de la RTS qu'il s'agit du "bon moment pour dire qu'il ne faut plus raboter dans les budgets de la formation si l'on veut maintenir une école de qualité". Selon lui, "il faut continuer à investir".
En Valais, "on a récemment défini qu'une des priorités, c'est la qualité de l'école pour bien positionner le canton dans le domaine de la formation, de la recherche et de l'innovation", a précisé le conseiller d'Etat démocrate-chrétien.
Pression budgétaire
L'ancien conseiller national s'est rappelé que la Confédération avait, par le passé, "décidé de mettre une priorité sur la formation en augmentant les financements". La pression budgétaire assommant un certain nombre de cantons, "il y a à l'inverse eu des coupes au cours des dernières années, pesant sur les épaules des enseignants, notamment en Valais".
Christophe Darbellay a précisé que son département était en train d'examiner quelles étaient "les conséquences qualitatives de ces coupes".
>> Ecouter l'interview complète de Christophe Darbellay :
![Le conseiller d'Etat valaisan Christophe Darbellay, chargé de la Formation. [Keystone - Laurent Gillieron]](https://img.rts.ch/articles/2017/image/5e1rtc-26010066.image?w=960&h=384)
Keystone - Laurent Gillieron kg
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Mesures prises à Neuchâtel pour améliorer les conditions de travail des enseignants
Le Conseil d'Etat neuchâtelois a présenté jeudi une série de mesures pour améliorer les conditions de travail des enseignants. Ces décisions ont, pour la plupart, été mises en place à la suite des tensions vécues avec le corps enseignant.
Les autorités veulent montrer qu'elles ont pris en considération les difficultés de la profession, après la crise traversée l'année dernière lors de la rentrée scolaire. La nouvelle grille salariale mise en place par l'Etat avait abouti à une grève.
Plusieurs mesures sont aujourd'hui prêtes à faire leur preuve. Parmi elles, des décharges supplémentaires accordées à certaines catégories d'enseignants, mais aussi aux employés à temps partiel à partir de 55 ans.
S'ajoute un meilleur encadrement, par le biais de spécialistes, des élèves confrontés à des troubles ou des difficultés scolaires. Cet allégement de la charge de travail s'accompagne d'une amélioration salariale avec la fin de la cotisation à la caisse de remplacement.
>> Les explications dans le 12h30: