Le prix de la viande de porc va du simple au double en fonction du label

Valentin Chappuis l'assure: "Mes porcs sont heureux. lls sont vraiment dans une porcherie qui est ouverte, ils ont beaucoup de place, ils ont une aire paillée où ils peuvent fouiller, ce qui correspond à leur besoin naturel. L'été, ils ont des brumisateurs pour les rafraîchir. Ils ont à manger à volonté, ce qui ne provoque pas de stress", témoigne lundi dans le 19h30 l'éleveur établi à Lussery-Villars, dans le canton de Vaud.

Des propos et des images qui tranchent avec les événements survenus ces derniers jours dans ce même canton, puisque une vingtaine de porcheries ont été mises en cause par la Fondation Mart et poursuivies pénalement par l'Etat pour maltraitance répétée d'animaux.

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Une valse de labels

Des faits qui mettent en lumière la multitude de labels, appellations et autres minimaux à garantir pour les éleveurs et vendeurs de porcs en Suisse. Avec des conséquences sur les prix qui peuvent faire passer le kilogramme de côtelettes de porc du simple au double.

Aujourd'hui, Valentin Chappuis vend sa côtelette directement au consommateur à 28 francs le kilogramme, soit dans le haut de la fourchette des prix. Car l'agriculteur s'est affranchi du système des intermédiaires et des prix du marché, pratiquement établis par les grands distributeurs, Coop et Migros en tête.

Mais système peut aussi être gage de qualité. Ainsi les labels IP Suisse, Naturfarm ou Terra Suisse par exemple garantissent également de le viande de "porc heureux", avec des prix de milieu de fourchette (23,50 francs/kg). Ce dernier label assure des contrôles exigeants quant au respect de la biodiversité, des animaux et de ce qu'ils mangent, explique Tristan Cerf, porte-parole de Migros.

Quant au bas de l'échelle de prix, soit environ 15 francs/kg, la côtelette provient de porcheries aux standards minimaux, majoritaires en Suisse.

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