Dans leur rapport daté de septembre dernier, les experts du cabinet PwC mandatés par la Confédération s'interrogent notamment sur le financement public de différentes infrastructures importantes: le village olympique et le stade de Tourbillon pour les cérémonies officielles à Sion ou le centre des médias à Martigny.
Des incertitudes planent aussi sur le site bernois de Kandersteg et le site grison de Saint-Moritz, qui doivent accueillir plusieurs disciplines.
Absence de planifications financières
Diverses options sont toujours à l'étude pour ces différents projets et les planifications financières des collectivités publiques font donc défaut, ce que regrettent les experts.
Les communes elles-mêmes attendent des précisions de la part du comité de candidature, qui se veut cependant rassurant: décider de la répartition des coûts prend du temps.
Pas d'investissement public pour Tourbillon
Mais pour le stade de Tourbillon, le concept et son financement se précisent déjà. "On va augmenter sa capacité, mais avec de l'aménagement temporaire, aucune infrastructure fixe", souligne le directeur technique de Sion 2026 Grégory Saudan. "Ce qui veut dire que le budget pour le stade de Tourbillon est entièrement à la charge du comité d'organisation et qu'il n'y aura pas d'investissement public pour cette infrastructure."
Minimiser les investissements à la charge des communes: le comité de candidature entend aussi appliquer ce principe à Saint-Moritz ainsi qu'à Kandersteg, qui fera voter sa population le 8 juin 2018. Le président de son Conseil communal Urs Weibel tient à dissiper les incertitudes, et donc à obtenir des clarifications, bien avant cette date.
Sion étudie également la possibilité de construire le village olympique sur la place des Potences, ou plus haut vers les Mayens de l'Hôpital - un projet pérenne qui nécessitera l'intervention d'investisseurs privés.
Marc Menichini/oang