Dans une lettre dont la RTS a obtenu mercredi une copie, les journalistes du Matin, du Matin Dimanche, de la Tribune de Genève, de 24 heures et de Femina reprochent à Serge Reymond de ne pas avoir pris position sur les revendications qui lui avaient été transmises au terme de la manifestation du 15 décembre à Lausanne.
Des réponses étaient attendues de sa part au plus tard le mardi 19 décembre à midi. Or, regrettent les rédactions romandes de Tamedia, seule une discussion, fixée au vendredi 22 décembre, a été proposée à cinq journalistes. Dans ces conditions, le personnel des rédactions a décidé de décliner cette invitation.
Quatre revendications
Les rédactions romandes de Tamedia ont transmis quatre revendications à leur direction: le maintien de la version print du Matin, un moratoire de deux ans sur les licenciements économiques, une baisse générale de l'exigence de rentabilité pour les titres de presse et l’ouverture de négociations sur la réorganisation du travail en cours.
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nr