En 2016, le Parlement avait débloqué 300 millions de francs pour ces personnes placées de force durant le 20e siècle. Et chacune d'entre elles peut toucher jusqu'à 25'000 francs.
Or seules quelque 6000 demandes ont été déposées sur les 15'000 à 20'000 personnes qui seraient concernées. Un groupe de personnalités romandes a donc décidé de se mobiliser face à l'approche de ce délai.
Une démarche qui reste pénible
"C'est des personnes qui sont tellement touchées dans leur confiance en l'Etat et dans les institutions que cela représente une démarche réellement douloureuse et difficile de faire ce dépôt de dossier", explique le député Vert vaudois Raphaël Mahaim. "Il faut donc les accompagner et leur donner toutes les possibilités imaginables pour arriver à déposer ce dossier."
Des personnalités romandes - politiques et non politiques - appellent donc aujourd'hui les autorités et institutions à redoubler d'efforts pour communiquer sur ce délai auprès des victimes.
Dans plusieurs parlements romands, des démarches sont également en cours pour que les cantons incitent la Confédération à repousser le délai ou à faire preuve d'indulgence avec les demandes qui arriveraient en retard.
Tania Barril/oang