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Plusieurs nouveaux cas de mobbing frappent le Poly de Zurich

Le logo de l'EPFZ. [Keystone - Walter Bieri]
L'EPFZ fait face à plusieurs nouveaux cas de mobbing / Le 12h30 / 1 min. / le 11 mai 2018
Après la révélation de nouveaux cas de mobbing à l'Ecole polytechnique de Zurich (EPFZ) dans la presse vendredi, l'institution planche sur des moyens de lutte contre les abus, suivant l'exemple de Lausanne.

L'automne dernier, l'institut d'astronomie de l'EPFZ avait même été fermé à la suite de graves accusations contre un couple de professeurs.

>> Lire : Un couple de professeurs accusé de mobbing et abus de pouvoir à l'EPFZ

Des enseignants qui abusent de leur pouvoir sur leurs doctorants, un phénomène pas si rare. Une étude au sein de l'EPFZ montre qu'un quart des doctorants interrogés subissent une forme d'abus de pouvoir de la part leur supérieur: travail durant les jours fériés, problème de communication, insultes... tels sont quelques-uns des reproches mis en avant par les doctorants. Une situation renforcée par le modèle d'enseignement, très hiérarchisé.

Pour Maximilien Stauber, de l'association du corps intermédiaire et des doctorants de l'Université de lausanne, "il est clair que la relation professeur-doctorant est très verticale. C'est très difficile d'aller contre quelqu'un qui vous emploie si cette même personne vous délivre un diplôme à la fin", dit-il dans le 12h30 de la RTS.

Encadrement multiple

A l'EPFZ, on réfléchit désormais à mettre en place un système d'école doctorale, où l'encadrement serait multiple. Un modèle qui existe déjà depuis une dizaine d'années du côté de Lausanne. Les doctorants qui veulent venir faire leur recherche à l’EPFL ne s’adressent ainsi par directement à un professeur mais à l’école doctorale. A cela s’ajoute un mentor, également nommé de manière indépendante.

Delphine Gendre/gax

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