![Le risque d'incendie est particulièrement marqué dans les forêts de basse altitude. [Keystone - Dominic Steinmann]](https://img.rts.ch/articles/2018/image/8o6g82-27760336.image?w=1280&h=720 "Le risque d'incendie est particulièrement marqué dans les forêts de basse altitude. [Keystone - Dominic Steinmann]")
Face à la sécheresse, plusieurs cantons interdisent les feux en plein air
Emboîtant le pas à d'autres cantons, Lucerne, Zoug, Uri, Schwyz, Obwald et Nidwald ont annoncé mercredi l'interdiction de tout feu en forêt ou à proximité, en raison de la sécheresse persistante.
Grillades ou feux d'artifice sont désormais interdits dans les forêts de Suisse centrale et à moins de 200 mètres de celles-ci. Il est prohibé de jeter des mégots ou de lâcher des lanternes célestes. La sécheresse actuelle a entraîné un risque élevé d'incendie, invoquent les autorités.
Les feux en forêt étaient déjà interdits dans les Grisons, en Thurgovie et à St-Gall. Au Tessin, dans les vallées du sud des Grisons et en Valais, l'interdiction s'applique à tout le territoire.
Interdiction prolongée en Valais
L'Etat du Valais ayant prolongé l'interdiction mercredi, les privés ne pourront pas tirer de feux d'artifice le 1er août.
Les administrations communales, elles, pourront autoriser des feux d'artifice officiels sous leur propre responsabilité mais les zones de tir devront être sécurisées et surveillées.
L'interdiction concerne également les grillades avec des grils mobiles. De nombreux cantons dont Fribourg, Berne, le Jura et Vaud, ont pour leur part appelé à la prudence.
ats/ptur
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Des cultures agricoles sous pression
Le temps extrêmement sec de ces dernières semaines met de nombreuses cultures agricoles sous pression, surtout s'il n'y a pas d'irrigation possible. Si la sécheresse devait se prolonger en août, les prés, le maïs et les navets, ainsi que les cultures de plein champ, y compris les pommes de terre, seraient particulièrement touchés.
La production de fourrage est déjà affectée et il y a pour l'instant un manque dans la coupe, a souligné mercredi Mirjam Hofstetter, porte-parole de l'Union des paysans suisses.
Certains agriculteurs tirent toutefois leur épingle du jeu. Les vignes sont par exemple moins sujettes à certaines maladies, comme le mildiou qui a besoin d'humidité.
L'association suisse des fruits Fruit-Union Suisse n'est pour sa part pas effrayée par la situation actuelle, selon son directeur Georg Bregy, beaucoup de cultures fruitières étant équipées de systèmes d'irrigation.