Les militants avaient entamé leur action dans la nuit de mardi à mercredi et ont quitté les locaux de Bell dans l'après-midi, certains de leur plein gré et d'autres après l’intervention de la police soleuroise.
C'est en scandant "Justice pour les animaux" et en brandissant des panneaux "Bloquons tout" que les antispécistes ont investi les lieux. Ils ont affirmé être au nombre de 134, venus de Belgique, de France, d’Italie et de Suisse, dans le but d’atteindre le "couloir de la mort", de le bloquer et de mettre à l’arrêt cet important abattoir.
Intervention de la police
Les militants se sont enchaînés aux barrières de métal et ils y sont restés plus de douze heures. La direction de l’entreprise a finalement chargé les forces de l’ordre de faire évacuer les lieux.
Les policiers soleurois ont dû s’armer de cisailles et de beaucoup de force de persuasion pour faire sortir les militants. Mais personne n’a été blessé, selon la police. L'association Libération Animale assure de son côté que personne n'est sorti de son plein gré, que plusieurs militants ont été blessés et ont dû aller à l'hôpital.
Empêchés de travailler, les employés de l’abattoir sont rentrés chez eux, comme le voulaient les antispécistes. Leur association Libération Animale prône l’activisme offensif et la désobéissance civile comme stratégie pour atteindre ses buts.
Alain Arnaud/boi