Le texte du PS demandait que tout dépassement de seuil fixé soit à la charge du canton, mais aussi la modification du montant maximal des déductions de primes. Il a été rejeté par 54, 45% des voix.
Les autorités combattaient le projet, estimant le mécanisme en vigueur pertinent tant d'un point de vue social que financier. Elles craignaient qu'il ne faille accorder des subsides à des ménages ayant des revenus plus élevés qu'à l'heure actuelle, s'inquiétant d'un surcoût initial de 75 millions de francs par an.
Echec pour le PS
La décision des Bâlois constitue un échec pour les socialistes, qui tentent de faire passer le plafonnement des primes dans plusieurs cantons des deux côtés de la Sarine.
Ces projets s'inspirent du canton de Vaud, où une telle limitation a été introduite en septembre dernier. Le Conseil d'Etat s'y était engagé lors du vote sur la réforme cantonale de l'imposition des entreprises, plébiscitée en mars 2016.
ats/spe
Bâle-Ville refuse de rallonger l'ouverture des magasins
Les citoyens de Bâle-Ville ont refusé par 59,66% des voix le projet du parlement cantonal qui prévoyait de fermer les magasins deux heures plus tard les samedis et les veilles de jours fériés.
Le Grand Conseil avait adopté le texte à une courte majorité en juin dernier, mais les syndicats avaient lancé un référendum. La gauche était en effet contre l'idée, craignant que la pression n'augmente sur le personnel.
C'est la troisième fois depuis 2002 que les électeurs de Bâle-Ville s'opposent à une extension des heures d'ouverture des magasins.