Des nouveaux-nés volés dans des hôpitaux ou des homes, des mamans forcées à se séparer de leur enfant, à le vendre à vil prix, des "fermes à bébés" où les femmes étaient contraintes à enfanter pour autrui.
Tout cela est vrai, une Saint-Galloise a jadis favorisé dans toute la Suisse ce trafic d'adoption, le canton le reconnaît et publie le détail de ces pratiques illégales.
Un rapport "très important"
La publication de ce rapport réjouit Sara Ramani Ineichen, la présidente de la Communauté d'intérêt pour les adoptés sri-lankais en Suisse. "Pour nous, c'est très très important", souligne-t-elle "Ca confirme tous les doutes que nous avons déjà eus."
Appelant au soutien des cantons et de la Confédération envers les adoptés qui cherchent leur famille, Sara Ramani Ineichen rappelle que de nombreux papiers ont été falsifiés et il n'y a aucune trace pour rechercher des familles, sauf par de coûteux tests ADN.
Rien que dans l'association de Sara Ramani Ineichen, 145 adoptés cherchent leurs vrais parents. Dans l'ensemble de la Suisse, dans les années 80, plus de 700 enfants sri-lankais ont été adoptés.
Alain Arnaud/ebz