![Un loup photographié en 2013 dans la vallée de Conches, en Valais. [Keystone - Marco Schmidt]](https://img.rts.ch/articles/2018/image/hrhrl6-25968323.image?w=1280&h=720 "Un loup photographié en 2013 dans la vallée de Conches, en Valais. [Keystone - Marco Schmidt]")
Les Uranais appelés à voter sur la régulation des grands prédateurs
Dimanche 10 février, les Uranais devront dire s'ils acceptent d'ancrer la régulation des grands prédateurs comme le loup, le lynx ou encore l'ours dans leur constitution cantonale. Une votation très attendue dans l'arc alpin.
Lancée par les milieux paysans, l'initiative, qui nécessitait 600 paraphes pour conduire les citoyens aux urnes, a récolté plus de 3000 signatures.
Le texte, soutenu tant par le PLR, l'UDC que par le PDC, n'a suscité de réserves que dans les rang de la gauche. Un contre-projet du gouvernement a par ailleurs été balayé au Parlement cantonal.
Un vote à portée symbolique
Si elle venait à être approuvée, la proposition de protéger la population contre le loup, l'ours et le lynx n'aura, le cas échéant, qu'un effet symbolique. Elle pourrait cependant marquer une étape dans l'autonomie revendiquée par les cantons en matière de lutte contre les grands prédateurs.
Une initiative valaisanne a été provisoirement gelée, dans l'attente du résultat uranais. Pour rappel, en juin dernier, le Conseil des Etats avait approuvé une modification de la loi sur la chasse, qui devra encore passer devant le Conseil national.
ndp
Adaptation web/ther
Publié Modifié