L'orge OGM utilisé pour l'expérience présente une résistance accrue aux maladies fongiques, a précisé l'OFEV jeudi. Un gène de résistance du blé a été introduit dans l'orge. Le but est de mieux comprendre comment ces lignées d'orge transgéniques se comportent en plein champ et comment elles résistent aux maladies fongiques.
La demande d'essai a été déposée par l'Université de Zurich en décembre 2018. Elle porte sur une durée maximale de cinq périodes de culture, soit du printemps 2019 à l'automne 2023, sur un site protégé de la Station de recherche fédérale Agroscope de Reckenholz, au nord de la ville de Zurich.
Conditions strictes
L'autorisation accordée par l'OFEV comporte des conditions strictes pour l'essai en plein champ. L'Université de Zurich doit mettre en place une série de mesures pour garantir la sécurité des humains, des animaux et de l'environnement. Elle doit aussi éviter la propagation de matériel génétiquement modifié hors de la surface d'expérimentation.
Des essais de blé transgénique ont déjà été menés entre 2008 et 2010 et entre 2014 et 2018 à la station Agroscope de Reckenholz. En mars, l'Université de Zurich a reçu l'autorisation de l'OFEV de poursuivre ces essais de blé OGM résistant mieux à l'oïdium, une maladie causée par certains champignons.
ats/lan