L'IFSN a ouvert une enquête après des erreurs commises par le personnel. Des facteurs humains et organisationnels ont joué "un rôle majeur" dans les incidents, selon le document consulté par la SonntagsZeitung et dont le contenu a été confirmé samedi à Keystone-ATS par Christoph Trösch, porte-parole de l'IFSN.
La centrale remplit toutefois les exigences de la législation sur l'énergie nucléaire et les lignes directrices de l'IFSN, a précisé le porte-parole.
Surveillance accrue
Le dernier incident du type date du 4 juillet. Un jour après avoir obtenu son feu vert pour redémarrer à plein régime, la centrale a de nouveau été arrêtée après la découverte d'une fuite d'huile dans le système hydraulique d'une vanne dans une pompe. Elle a été reconnectée au réseau le 8 juillet.
L'actuelle réduction du personnel n'est pas le seul facteur en cause. Mais cette hypothèse tombe sous le sens, car des mesures d'économie entraînent généralement des fautes et des incertitudes, souligne Christoph Trösch. Et le porte-parole d'assurer que la centrale remplit toutefois les exigences de la législation sur l'énergie nucléaire et les lignes directrices de l'IFSN.
Suppression d'emplois
La centrale nucléaire entend poursuivre jusqu'en 2022 la suppression des emplois, qui ne concernent pas la sécurité. Le nombre de postes devrait ainsi passer de 500 à 470.
Dès l'été 2018, l'IFSN a demandé par écrit à la direction de la centrale de garantir la sécurité de l'installation malgré la réduction du personnel. Elle examine en ce moment la proposition que la direction lui a fait parvenir mi-août. Par ailleurs, l'IFSN surveille avec attention la centrale de Leibstadt.
ats/lan