Le magot a été mis au jour cet été à Pratteln par un amateur bénévole, a communiqué lundi le service d'archéologie de Bâle-Campagne. Il aurait été enterré par son propriétaire peu après l'an 180 après J.C., pour le mettre à l'abri des voleurs.
La moitié d'une solde annuelle de légionnaire
Les pièces sont en excellent état. La plus ancienne a été frappée sous le règne de l'empereur Néron (54-68 après J.C.), mais la plupart datent du 2e siècle. Leur valeur totale correspond environ à la moitié ce que gagnait un légionnaire en une année.
Le lieu où a été enterré le trésor n'a rien de particulier mais il devait y avoir quelque chose permettant à son détenteur de remettre la main dessus, par exemple un grand arbre ou une pierre. Conserver sa fortune de cette manière n'avait rien d'inhabituel à l'époque.
Il existe deux vestiges de domaines romains connus à Pratteln, dont l'un situé près du centre de la ville. Depuis ce dernier, le propriétaire des espèces aurait eu sa cachette toujours en vue.
ats/oang