Ce "drive-in" a été mis en place par les autorités lucernoises pour réduire la charge pesant sur les structures hospitalières. Jusqu'à dix personnes peuvent y être testées par heure, mais elles doivent avoir préalablement contacté leur médecin et doivent faire partie des groupes à risque. Les patients annoncés doivent venir en voiture. Un soignant leur fait un prélèvement de gorge par la fenêtre ouverte sans qu'ils aient à quitter le véhicule.
Une personne sur deux refoulée
Mais les règles imposées font beaucoup de déçus: depuis mercredi, une personne sur deux voulant passer le test du Covid-19 est repartie bredouille. Sur deux jours, un peu plus de 20 personnes ont été testées, mais la capacité est de 50 par jour.
Lucerne n'est pas le premier canton alémanique à proposer ce type de centres mobiles: Glaris et Appenzell Rhodes-Extérieures le font aussi. Mais dans ces deux cantons, le lieu des tests n'est pas communiqué afin d'éviter l'afflux de demandes et d'éviter les polémiques.
Craintes des riverains
Le "drive-in" de Lucerne, lui, devait être installé dans une cour d'école d'un quartier résidentiel. Mais des riverains s'y sont opposés par crainte de contagions. Les autorités l'ont finalement installé sur le grand parking vide de la foire de Lucerne, à bonne distance des habitations.
Delphine Gendre/oang