La rencontre a eu lieu à 2300 mètres d'altitude sur un alpage, a indiqué mardi l'office de la chasse et de la pêche du canton des Grisons. Le groupe de randonneurs a d'abord vu deux loups adultes. Les deux bêtes se sont approchées à moins de dix mètres.
Un peu plus tard, ce sont quatre loups qui ont suivi les randonneurs pendant un long moment. Selon le garde-faune, il s'agissait probablement de jeunes loups de la meute de Beverin. Les touristes ont eu beaucoup de mal à les éloigner. Finalement, les quatre jeunes ont rejoint les deux loups adultes.
Les loups qui vivent à l'état sauvage ne sont pas fondamentalement dangereux et évitent généralement tout contact avec les humains, explique l'office. Le danger est que les loups s'habituent aux humains et associent leur présence à la nourriture.
Ne pas s'approcher
En cas de rencontre avec un loup, l'office de la chasse et de la pêche recommande de rester immobile et de s'adresser à l'animal d'une voix ferme. Ensuite, il faut partir lentement. Il ne faut en aucun cas s'approcher de l'animal ou le poursuivre.
"Si les règles de conduite sont respectées, il n'y a aucun danger pour les randonneurs, les adeptes de VTT ou les skieurs", peut-on lire dans un dépliant publié par l'office de la chasse et de la pêche. Les enfants qui jouent dans la forêt ne courent pratiquement aucun danger.
ats/ther
Régulation de la meute demandée
Dernièrement, l'office de la chasse et de la pêche du canton des Grisons a demandé à la Confédération un permis de tir pour réguler la meute de Beverin en abattant la moitié des jeunes loups. Une autre autorisation de tir a aussi été déposée pour abattre un autre loup qui a "montré à plusieurs reprises un comportement problématique".
Si l'autorisation est accordée, ce serait la deuxième fois que la meute de Beverin est régulée. En 2019, la Confédération avait approuvé le tir de quatre jeunes loups. Les gardes-faune ont pu en abattre trois et un quatrième a été écrasé en traversant une route.
Les cantons de Vaud et du Valais ont eux reçu le feu vert de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) pour des tirs de régulation du loup, ont-ils annoncé lundi. Chaque canton pourra abattre deux jeunes individus, issus respectivement des meutes du Marchairuz et du Val d'Hérens.