Les Uranaises et Uranais ont refusé à des majorités de 67,87% et 68,42% de modifier la loi cantonale sur les droits populaires et la Constitution.
Les jeunes de 16 et 17 ans ne pourront donc pas voter aux niveaux cantonal et communal, comme le proposait le projet du Parlement. Le taux de participation a atteint 48,4% pour la modification de la loi et 48,9% pour la modification de la Constitution.
Deuxième échec après 2009
Les citoyens du canton avaient déjà rejeté le droit de vote à 16 ans en 2009, deux ans après son introduction à Glaris. A l'époque, il s'agissait d'une initiative des Jeunes socialistes. Cette fois-ci, la proposition émanait du Parlement cantonal. Seule l'UDC s'y était opposée, estimant que les jeunes peuvent faire valoir leurs revendications d'une autre manière.
Les autres partis étaient convaincus de la nécessité de renforcer la prise en compte d'une jeunesse de plus en plus politisée. A travers l'abaissement de l'âge du droit de vote, les autorités uranaises entendaient aussi faire face au vieillissement de la population cantonale et lancer un signal positif à la jeunesse, tentée de quitter le canton. Ce raisonnement était similaire à celui qui avait incité Glaris à approuver le vote à 16 ans.
ats/vkiss
Soleure refuse le droit de vote des étrangers
Les résidents étrangers qui disposent du permis C ne pourront pas voter ni être élus dans les communes soleuroises qui le souhaitent. Les citoyens du canton ont nettement refusé dimanche une initiative en ce sens.
Les Soleurois ont rejeté l'initiative de gauche à 73%. Le taux de participation a atteint 49,58%. Le texte des initiants socialistes et verts demandait que les communes puissent décider d'elles-mêmes si elles souhaitent accorder le droit de vote et d'éligibilité à leurs habitants étrangers disposant d'un permis d'établissement (C).
Saint-Gall approuve les aides Covid aux entreprises
La population saint-galloise a largement approuvé dimanche, par 69% des voix la loi cantonale d'aide Covid aux entreprises en difficulté. Le taux de participation a atteint 49,1%.
La loi concerne notamment des montants déjà accordés par le canton. Elle prévoit une enveloppe maximale de 95 millions de francs. Une fois cette dépense atteinte, plus aucune aide de rigueur ne peut être octroyée par l'Etat sans une modification de la loi.
Bâle-Ville refuse l'abrogation de la hausse de la taxe de parcage
Bâle-Ville a rejeté dimanche, à 55,74%, une initiative populaire de l'Automobile Club Suisse (ACS), qui réclamait l'abrogation de la hausse de la taxe de parcage de véhicules payée à Bâle-Ville par les riverains et les pendulaires. Cette augmentation était entrée en vigueur en 2019. L'initiative demandait aussi le remboursement de la somme équivalant à cette hausse. La participation au scrutin a atteint 61,3%.
Il y a deux ans, le macaron annuel de parcage est passé de 140 à 284 francs pour les riverains et de 700 à 860 francs pour les pendulaires. De plus, la carte journalière pour les visiteurs est passée de 10 à 20 francs. Seule une minorité de ménages possède une voiture à Bâle-Ville.