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Colère des habitants de Wassen (UR) face aux touristes du Gothard

Pour éviter le tunnel du Gothard, les automobilistes empruntent la route cantonale, suscitant la colère des habitants de Wassen à Uri
Pour éviter le tunnel du Gothard, les automobilistes empruntent la route cantonale, suscitant la colère des habitants de Wassen à Uri / 12h45 / 1 min. / le 7 août 2022
Face aux longues files d'attente aux abords du tunnel du Gothard, causées par les départs en vacances, de plus en plus d'automobilistes empruntent la route cantonale pour éviter les bouchons, suscitant la colère des habitants de Wassen, dans le canton d'Uri.

Sur l'autoroute A2, à l'entrée du tunnel du Gothard, les images de véhicules quasiment à l'arrêt sur plusieurs kilomètres sont devenues courantes. Pour éviter les longues files d'attente, les touristes sont de plus en plus nombreux à prendre la tangente de l'autoroute, à la sortie de Wassen (UR).

Ce petit village de 400 habitants voient le déferlement de voitures d'un très mauvais oeil. "C'est bruyant et ça sent mauvais, on ne peut pas traverser la rue. Il y a beaucoup de gens qui viennent de l'extérieur pour travailler et ils n'ont pas envie de venir ici", témoigne un habitant, dimanche dans le 12h45.

Pas de fermeture prévue

Afin de réduire le trafic dans le village, les résidents demandent depuis longtemps la fermeture de sa sortie d'autoroute en cas d'embouteillage. Dans le cadre d'un essai, la police cantonale d'Uri teste actuellement la fermeture de l'entrée de l'autoroute. Mais fermer la sortie n'est pour l'instant pas envisagé.

"Nous devons considérer cela dans un cadre global. Si nous le faisions, cela ne servirait probablement pas à grand-chose, car la plupart du trafic d'évitement qui souhaite contourner les embouteillages emprunte déjà la route cantonale à Amsteg, Erstfeld ou Flüelen", explique le commandant Thorsten Imhof.

Malgré les efforts de la police uranaise, le flot de voitures pendant les week-ends estivaux est difficile à endiguer. Comme les automobilistes, les habitants de Wassen vont devoir prendre leur mal en patience.

Fanny Moille/iar

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