Un défilé anti-avortement perturbé par des contre-manifestants à Zurich

Avant même le début de la manifestation, la police a encerclé entre 40 et 50 personnes qui voulaient protester contre la tenue de la marche, a constaté un journaliste de Keystone-ATS sur place. Même après la fin de l'événement, la police municipale de Zurich n'avait pas encore terminé les contrôles des personnes.

La "marche pour la vie" aurait dû débuter à 15h30. Elle est finalement partie avec un peu de retard de la place du marché, avant de traverser le 11e arrondissement de Zurich.

Intervention d'opposantes

Un incident s'était auparavant produit sur scène, des opposantes ayant apparemment pu se glisser dans le programme. Une femme qui aurait regretté son avortement figurait sur la liste des oratrices, mais elle s'est révélée être une opposante qui défendait la liberté de choix.

Elle a embrassé une autre femme sur scène, avant que toutes deux soient évacuées par les organisateurs, qui se sont excusés pour l'incident.

Au début de la marche proprement dite, plusieurs dizaines de contre-manifestants se sont rassemblés à proximité de la place du marché, largement fermée par des grilles. Ils ont scandé des slogans à distance, mais n'ont pas perturbé davantage la marche.

Les transports publics d'Oerlikon ont été temporairement suspendus et certaines lignes de tram ont subi des retards ou des déviations, indique la police municipale de Zurich sur Twitter.

Déploiement massif de la police

A 16h30, le cortège est revenu sur la place du marché après une marche pacifique. Le déploiement policier pour éviter une confrontation était massif. Un hélicoptère de la police a tourné au-dessus d'Oerlikon.

Avant le début de la manifestation, les forces de l'ordre avaient procédé à des contrôles d'identité autour de la gare et éloigné certaines personnes. Aux entrées de la place du marché, les organisateurs ont contrôlé les participants.

Il s'agissait de la 12e édition de la "marche pour la vie". Les organisateurs, issus des milieux des églises libres, s'engagent contre l'avortement. Ils ont cette année attiré l'attention sur deux initiatives. La première veut introduire un délai de réflexion d'un jour avant toute interruption de grossesse. La seconde veut accorder aux bébés à naître un droit absolu à la vie dès le moment où ils pourraient survivre et respirer en dehors du ventre de leur mère.

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ats/iar