Ce double transfert constitue le seul changement en matière de frontières linguistiques depuis le dernier calcul de 2017, précise l'Office fédéral de la statistique (OFS). Aucun changement n'est ainsi à signaler au niveau des frontières romandes.
Même si les Romanches perdent des communes, ils sont toujours autant à parler cette langue, soit environ 40'000, un chiffre stable "depuis des décennies", relève l'OFS. Environ 40% d'entre eux vivent en territoire rhéto-roman (60% dans le canton des Grisons).
Des frontières linguistiques globalement stables
L'OFS rappelle que le nombre de germanophones dans les communes traditionnellement romanches des Grisons est en augmentation depuis le début des recensements dans les communes touristiques. Plusieurs localités sont ainsi passées en Suisse alémanique, notamment au cours de la seconde moitié du XXe siècle.
Depuis 2000, les frontières linguistiques sont toutefois restées stables, hormis désormais le passage de Surses et Muntogna da Schons en région germanophone.
ats/ther