Dans les faits, le propriétaire de ces immeubles a décidé de résilier le bail de ses locataires car il projette la construction d'un nouveau bâtiment. Le canton espérait dans l'intervalle pouvoir les utiliser pour y loger des réfugiés: une décision qui a provoqué la colère des locataires mais aussi de la commune de Windisch, qui explique alors ne pas avoir été consultée et juge la procédure illégitime.
Après s'être muré dans un premier temps dans le silence, le Canton d'Argovie a présenté ses excuses, tout en admettant avoir commis des erreurs dans cette affaire.
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"Deux fautes graves"
"A Windisch, le Canton a commis deux fautes graves. La première erreur a été de sous-estimer la situation des locataires et les conséquences des résiliations de bail, également vis-à-vis de la commune et de ses instances. La deuxième erreur, c’est la communication. Nous n’avons pas assez informé. Et je dois faire mon autocritique. Je suis vraiment désolé et je présente mes excuses à tous les locataires concernés", a expliqué à SRF Jean-Pierre Gallati (UDC/AG), conseiller d'Etat en charge du Département santé et affaires sociales.
Le Canton, le Conseil municipal de Windisch et le propriétaire des immeubles annoncent désormais collaborer ensemble. Les locataires pourront finalement rester dans leur appartement jusqu'à ce que des solutions de remplacement adaptées soient trouvées.
Reportage TV: Steven Mossaz
Adaptation web: ther