On ne badine pas avec les armoiries de la Suisse
La Confédération veut interdire à l’équipe nationale de hockey sur glace de porter les armoiries de la Suisse sur son maillot. L'Institut fédéral de la propriété intellectuelle menace en outre l'équipe de sanctions si elle ne change pas d'équipement.
Le Blick rappelle qu'arborer la croix suisse dans un écusson sans autorisation exceptionnelle est interdit depuis que la loi sur la protection des armoiries est entrée en vigueur en 2017. Seules les autorités peuvent utiliser les armoiries, sauf si l'on obtient une licence d'utilisation, comme l'ont fait par exemple le fabricant de couteaux Victorinox ou le TCS.
L'équipe suisse de football n'a, pour sa part, pas ce problème, puisqu'elle utilise le drapeau (de forme carrée), qui n'est pas soumis aux mêmes règles.
La "marée genevoise"
Genève est le canton où l'on vote le plus sur des initiatives ou des référendums, alors même qu'une partie de la population s'est désintéressée de la politique depuis longtemps.
Pourquoi, dès lors, une telle avalanche de votations? Les raisons sont plutôt à chercher dans un paysage politique particulièrement polarisé, explique la NZZ. Les débats au Parlement, lors d'événements publics et dans les médias rappellent parfois la France: beaucoup d'engagement, beaucoup d'éloquence, mais aussi beaucoup de théâtralité.
Surtout, le Grand Conseil adopte régulièrement des lois qui ne bénéficient pas d'un soutien suffisant au sein de la population et qui ne sont pas soutenues par le gouvernement cantonal.
Inflation de tracteurs en Argovie
L'Aargauer Zeitung révèle que le canton d'Argovie compte aujourd'hui quatre tracteurs par ferme, contre 2,6 il y a 20 ans. Plusieurs raisons expliquent cette inflation. En premier lieu, si le nombre d'exploitations agricoles a diminué, ces dernières ont grandi et nécessitent donc davantage de tracteurs.
Ensuite, le canton cultive davantage de légumes, ce qui implique davantage de récoltes chaque année.
Enfin, financièrement, revendre un tracteur ne rapporte rien ou presque. Les exploitants rachètent donc de nouveaux engins et conservent les anciens pour ce que le quotidien appelle "le hobby".
Sujet: Valérie Droux
Adaptation web: Simon Faraud