Le lancement de la récolte des signatures est annoncé dans la feuille d'avis cantonale de Bâle-Ville publiée samedi, a indiqué lundi Daniel Frischknecht, président de l'UDF Suisse. Le parti se dit confiant de pouvoir faire aboutir le référendum contre le crédit de 34,9 millions de francs. Ainsi, la population de Bâle-Ville pourrait devoir se prononcer.
Le Grand Conseil de Bâle-Ville a plébiscité mercredi dernier le crédit en vue de l'organisation du concours dans la cité rhénane par 87 oui contre 4 non et 4 abstentions. Seuls quelques représentants de l'UDC et du groupe composé du Centre et du PEV l'ont rejeté.
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Le crédit doit couvrir des frais d'infrastructure, de sécurité, de transports, d'hébergement, d'actions de bienvenue, pour les évènements cadres et pour les secours. Le plus grand concours musical au monde aura lieu à la halle St-Jacques.
Deux mille signatures à récolter
Afin que le référendum aboutisse, l'UDF a jusqu'au 26 octobre pour réunir au moins 2000 signatures valables. Ce petit parti n'est pas représenté au Parlement bâlois. Il avait déjà annoncé sa volonté de lancer un référendum contre la manifestation, accusée de mettre en avant des artistes qui affichent des "messages et symboles occultes et satanistes".
L'éventuelle votation aurait lieu le 24 novembre. La SSR, qui est responsable de l'organisation du concours, indique que l'Eurovision se tiendra de toute manière à Bâle. Si la population refuse la contribution municipale, l'évènement sera considérablement réduit. Il se limitera à une émission le samedi soir, sans aucun autre évènement en parallèle. Le contrat conclu avec la Ville prévoit la manière dont ces scénarios seront gérés, précise la SSR.
ats/ami avec rb